Haemodynamic effects of clonidine injected epidurally in halothane-anaesthetized dogs

Abstract
The haemodynamic effects of clonidine administered in the epidural space were studied in 16 halothane-anaesthetized dogs. The animals were randomly assigned to two groups; Group I received three doses of 3 ml of normal saline, Group II received three doses of 3 μg·kg-1 of clonidine, through an epidural catheter, whose tip was located between L2-T11. Control haemodynamic measurements were taken one hour after completion of the surgical preparation (period P1); they were repeated every 45 minutes after each incremental dose (periods P2, P3, P4) and 105 minutes after a total cumulative dose of 9 μg·kg-1 of clonidine or 9 ml of saline were given (period P5). No significant changes over time were observed in Group I. In Group II clonidine produced statistically significant reductions of systemic blood pressure (BP), mean left ventricular pressure (LV), heart rate (HR), cardiac output (CO) and peak LV dP/dt only after a total clonidine dose of 9 μg·kg-1 and these changes were sustained. BP fell 15 per cent, CO 21 per cent, HR 25 per cent, LV 20 per cent and peak LV dP/dt 30 per cent when P5 measurements were compared to control values within Group II (p < 0.05). These haemodynamic effects of clonidine are likely due to minimal systemic absorption and/or cephalad spread of the drug towards its site of action in the brain stem. The reductions of HR, CO, BP, and isovolemic indices of contractility are likely explained by a reduction of sympathetic outflow at the spinal cord and medulla oblongata levels as well as increased parasympathetic tone. If these observations can be extrapolated to clinical conditions, in view of the small haemodynamic changes observed only with the highest dose employed, and the potent analgesic effects, epidural administration of clonidine appears safe and may be useful for management of acute postoperative pain. Les effets hémodynamiques de ľadministration de clonidine dans ľespace épidural étaient étudiés chez 16 chiens anesthésiés à ľhalothane. Les animaux étaient divisés en deux groupes ďune façon randomisée: le groupe I a reçu trois doses de 3 ml de physiologique, le groupe II a reçu trois doses de 3 μg·kg-1 de clonidine, à travers un cathéter épidural dont le bout distal était localisé entre L2 et T11. Les mesures hémo-dynamiques de contrôle étaient prises une heure après ľaccomplissement de la préparation chirurgicale (période P1); elles étaient répétées chaque 45 minutes après chaque dose de rajout (période P2, P3, P4) et 105 minutes après avoir atteint une dose cumulative totale de 9 μg·kg-1 de clonidine ou 9 ml de salin (période P5). Aucun changement significatif à travers le temps n’a été observé dans le groupe I. Dans le groupe II la clonidine a produit une diminution statistiquement significative de la tension artérielle systémique (BP), de la pression du ventricule gauche (LV), de la fréquence cardiaque (HR), du débit cardiaque (CO) et dP/dt maximal uniquement après avoir atteint la dose maximale totale de 9 μg·kg-1. La BP a diminué de 15 pour cent, CO de 21 pour cent, HR de 25 pour cent, LV de 20 pour cent et le dP/dt de 30 pour cent quand les mesures faites au temps P5 étaient comparées aux valeurs de contrôle dans le groupe II (p < 0.05). Ces effets hémodynamiques de la clonidine sont probablement dus à une absorption systémique minime et/ou à une diffusion vers le haut du médicament vers son site ďaction dans le cerveau. La diminution de la fréquence cardiaque, débit cardiaque et la tension artérielle ainsi que les indices isovolumiques de contractilité sont probablement expliqués par une réduction de la réponse sympathique de la moëlle épinière et du bulbe rachidien ainsi qu’une augmentation du tonus parasympathique. Si on pouvait extrapoler ces observations expérimentales aux conditions cliniques et parce que les effets hémodynamiques ont été observés uniquement avec des fortes doses de clonidine qui est un puissant analgésique, ľadministration épidurale de cette drogue apparaît sécuritaire et pourrait être utile au point de vue thérapeutique contre les douleurs aigues postopératoires.