Abstract
Après un bref historique de l'introduction du teck en Casamance, les auteurs donnent les résultats de comptages effectués dans différentes plantations de teck. Les rendements varient entre 10 et 12 mètres cubes par hectare et par an. Un graphique de cubature a été préparé. La deuxième partie de l'article est consacrée à l'étude de la couverture foliaire et de la biologie des sols des plantations de teck. Il apparaît que le teck est une essence exigeante et que l'humus se décompose rapidement en freinant la minéralisation de l'azote. Ces caractéristiques peuvent faire craindre une baisse de rendement de certains sols dans un avenir plus ou moins lointain. Les mesures préventives proposées sont l'application d'engrais minéraux, l'introduction en mélange ou en sous-bois d'espèces enrichissant le sol en azote minéral ou minéralisable tout en maintenant les teneurs organiques à un niveau satisfaisant.

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