Abstract
The authors examine the word-reading strategies of a sample of second- and third-grade students in normal classrooms, focusing on the students' relative reliance on decoding versus sight-word associations, and on the relations between their use of these strategies and their performance on other reading-related measures. Students were clustered on the basis of their performance on grade-appropriate lists of irregularly spelled words (e.g., laugh) and nonsense words (e.g., lemat). In both grades, approximately half of the children performed above average on both lists; one eighth performed well below average on both; one fifth attained average scores on irregular words but substantially below-average scores on nonsense words (termed Chinese readers), and one seventh showed the opposite pattern-average or better nonsense-word scores but poor irregular-word performance (Phoenician readers). The four-cluster solution accounted for about 84% of the variability at each grade level. When the Chinese and Phoenician groups were compared, a significant interaction between grouping and grade level was found on reading comprehension, due to the superior performance of the Grade 3 Phoenicians compared with their counterparts in Grade 2. No such contrast was found for the Chinese readers. The authors suggest that word-specific associations may serve a student adequately up to about second grade, but that failure to acquire and use efficient decoding skills will begin to take a toll on reading comprehension by Grade 3. In contrast, Phoenicians may be hindered in comprehension performance in the early years, but begin to improve comparatively as they progress through school. The authors also discuss the compatibility of the findings with typologies such as Boder's classification system of dysphonetic, dyseidetic, and mixed reading disabilities. /// [French] Dans cette recherche, les auteurs ont étudié les stratégies de lecture de mots auprès d'un échantillon d'enfants de deuxième et troisième année primaire. L'objectif était de voir dans quelle mesure les enfants utilisaient des stratégies de décodage ou de reconnaissance globale et quelle était la nature des relations entre les stratégies utilisées et différentes mesures de performance en lecture. Les sujets étaient regroupés en fonction de leur performance à la lecture d'une liste de mots présentant des irrégularités orthographiques (laugh) et de mots sans signification (lemat). Environ la moitié des enfants aux deux niveaux ont atteint des seuils de performance supérieurs à la moyenne (groupe 1); un huitième ont obtenu des résultats nettement inférieurs à la moyenne (groupe 2); un cinquième ont obtenu des résultats dans la moyenne pour les mots à orthographe irrégulier et nettement inférieur à la moyenne pour les mots sans signification (groupe 3, dite les lecteurs chinois); et un septième obtinrent des résultats inverses aux précédents (group 4, dite les lecteurs phéniciens). Le facteur groupe compta pour 84% de la variance à chaque niveau scolaire. La comparaison des deux derniers groupes fit ressortir un effet d'interaction significatif entre le groupe et le niveau scolaire pour les résultats en compréhension, les sujets du groupe 4 en troisième année obtenant des résultats supérieurs aux sujets du même groupe en deuxième année. Cette différence ne ressortit pas pour les enfants du groupe 3. Les auteurs proposent comme interprétation que les stratégies de reconnaissance globale peuvent être efficaces jusqu'en deuxième année mais que, à défaut de maîtriser et d'utiliser les mécanismes de décodage, les enfants peuvent éprouver des difficultés de compréhension à partir de la troisième année. Par ailleurs, les enfants qui privilégient les stratégies de décodage peuvent éprouver des difficultés de compréhension au début de l'apprentissage de la lecture mais s'améliorent au fur et à mesure qu'ils montent de niveau scolaire. Les auteurs concluent en comparant leurs résultats avec la typologie des difficultés de lecture de Boder (dysphonétiques, dyseidetiques et mixtes). /// [Spanish] Los autores examinaron las estrategias de lectura de palabras en una muestra de estudiantes de segundo y tercer grado en clases normales. Los autores se concentraron en la dependencia relativa de las reglas de decodificación versus las asociaciones de vista-palabra, y en las relaciones entre el uso de estas estrategias por los estudiantes y su desempeño en otras medidas relacionadas de lectura. Se agrupó a los estudiantes en base a su desempeño en listas, apropiadas a cada grado, de palabras deletreadas de forma irregular (e.g., laugh) y de palabras sin sentido (e.g., lemat). En ambos grados, aproximadamente la mitad de los niños se desempeñaron arriba del promedio en ambas listas; una octava parte se desempeñó muy por abajo del promedio en ambas; una quinta parte recibió resultados promedio en las palabras irregulares pero calificaciones substancialmente abajo del promedio en palabras sin sentido (señalados como lectores chinos), y una séptima parte mostró el patrón opuesto-resultados promedio o por arriba del promedio en palabras sin sentido, pero desempeño deficiente en palabras irregulares (lectores fenicios). La solución en racimos de cuatro explica cerca del 84% de la variabilidad en cada nivel por grado. Cuando se compararon los...

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