Abstract
Il n'existe pas de représentation cartographique unique d'un phénomène tel que la densité de population mais un continuum de représentations possibles qui dépendent des hypothèses émises sur les échelles pertinentes de temps et d'espace auxquelles on veut saisir le phénomène. Des représentations continues d'une distribution spatiale dans le temps et dans l'espace peuvent être élaborées, qui permettent de s'affranchir de la maille initiale de collecte et qui ouvrent la possibilité de construire des animations cartographiques scalaires et temporelles. L'intérêt à la fois théorique et empirique de ces animations est illustré par deux applications portant, pour l'une, sur la distribution multiscalaire de la population de la vallée du Rhône en 1990 et, pour l'autre, sur l'évolution des noyaux de peuplement en ex-Tchécoslovaquie (1867-1991).

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