Audit of critical care: aims, uses, costs and limitations of a Canadian system

Abstract
We describe an audit system used in our Medical/Surgical Intensive Care Unit (ICU) during 1989–90. The system emphasizes the integration of data acquisition (database function) with the analysis and use of data (decision function). Resource input (human and technological) included patient demographics, diagnoses, complications, procedures, severity of illness (Apache II), therapeutic interventions (TISS), and nursing workload (GRASP and TISS). The output was assessed by survival, length of stay and ability to return home. The annual operating cost for 277 admissions (249 patients) to this ICU was $7,333. The implementation costs were $58,261 including program development and computer purchases. Non-survivors of ICU and hospital had higher Apache II scores on admission (P < 0.0001) and longer ICU length of stay (P < 0.05) than survivors. The nursing workload (both TISS and GRASP®) on the day of admission and the last day in ICU were greater in non-survivors (P < 0.0001) than survivors. Limitations of this audit system included the delay (6–9 mos) from ICU admission until data entry, the large number of diagnostic groups in the ICD.9.CM classification, and lack of a documented cause/effect relationship between interventions and complications. This audit system was more useful for utilization management than for quality assurance purposes. Nous décrivons un système de vérification utilisé en 1989–90 dans nos soins intensifs chirurgicaux et médicaux. Le système met l’accent sur l’intégration de l’acquisition des données (fonction database) avec l’analyse et l’utilisation de ces données (fonction décision). Les entrées (humaines et technologiques) englobaient les données démographiques des patients, les diagnostiques, les complications, les procédures, la sévérité de la maladie (Apache II), les interventions thérapeutiques (TISS), et la charge de travail infirmier (GRASP et TISS). Le rendement (output)était évalué à l’aide de la survie, de la durée du séjour et de l’habilité du patient à retourner à la maison. Le coût d’opération annuel de cet unité de soins intensifs était de $7 333 pour 277 admissions (249 patients). Les coûts d’implantation étaient de $58 261, incluant le développement du programme et l’achat des ordinateurs. Les patients qui décédaient aux soins intensifs ou à l’hôpital avaient un pointage Apache II plus élevé à l’admission (P < 0,0001) et un séjour aux soins intensifs plus long (P < 0,05) que les patients qui survivaient. La charge de travail infirmier (TISS et GRASP) le jour de l’admission et la dernière journée aux soins intensifs était plus élevée chez les patients qui décédaient que chez les patients qui survivaient (P < 0,0001). Les limites de ce système de vérification comprenaient le délai entre l’admission aux soins intensifs et l’entrée des données (six à neuf mois), le nombre élevé de groupes diagnostiques dans la classification ICD.9.CM, et le manque d’une relation cause à effet documentée entre les interventions et les complications. Ce système de vérification a été plus utile pour gérer l’utilisation des soins intensifs que pour assurer une qualité de soins.

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