Abstract
L'auteur montre que la mécanique de l'oreille interne se ramène simplement à l'étude de la propagation d'un mouvement vibratoire dans un tuyau à paroi élastique. Partant des équations classiques de la Mécanique des fluides, il établit comment varie en fonction de la fréquence du son la forme de la membrane basilaire : il y a une fréquence limite au-dessous de laquelle cette membrane vibre à la manière d'une languette, pour les fréquences supérieures à cette limite apparaissent des concamérations peu nombreuses dont le nombre croît avec la fréquence et qui présentent des maxima d'amplitude d'élongation et de pression dont les valeurs augmentent avec la fréquence. Les résultats théoriques ainsi obtenus concordent de manière satisfaisante avec ceux de l'expérience ou de l'observation et permettent d'interpréter un certain nombre de faits connus