Abstract
This work completes previous experiments and sums up the various influences of mating upon the sexual and reproductive activity of leek‐moth females.From various experiments including removal of the bursa copulatrix, the conclusion is reached that neither sexual behaviour, male pheromones nor the introduction of genitalia alter mature oöcyte production and oviposition in females: insemination is necessary. By implanting females with male genital glands or removing selectively parts of the spermatheca, it was shown that the only factor which can stimulate and increase oöcyte production appears to be the presence of mobile eupyrene spermatozoa in the receptaculum seminalis. Oviposition can be slightly stimulated, for a few days, by the presence of male secretions in the bursa copulatrix, but oviposition results essentially from the presence of mobile eupyrene spermatozoa (or of related factors) in the receptaculum seminalis. The intensity of stimulation seems to be proportional to the quantity of spermatozoa. Sexual receptivity, which is stimulated by male pheromones is inhibited after mating, and the presence of a spermatophore in the bursa copulatrix, as well as of spermatozoa in the spermatheca, can be considered as signals which determine monogamy in females mating normally. The advantages of these various control systems are discussed.RÉSUMÉ: STIMULATION DE L'ACTIVITE REPRODUCTRICE DES FEMELLES D'ACROLEPIOPSIS ASSECTELLA (LEP. HYPONOMEUTOIDEA) PAR LA PRESENCE DES SPERMATOZOIDES EUPYRENES DANS LA SPERMATHEQUECes travaux complètent des expériences précédentes et résument les diverses influences de la copulation sur l'activité sexuelle et reproductrice des femelles de teigne du poireau.Par diverses expériences, dont des ablations de la bourse copulatrice, on conclu que le comportement sexual, ou les phéromones mâles et l'introduction des genitalia ne modifient pas la production ovarienne et la fécondité des femelles. L'éjaculation est donc nécessaire. Par implantations de glandes génitales mâles ou ablations sélectives de parties de la spermathèque, il apparaît que le seul facteur capable de stimuler la production ovarienne est la présence de spermatozoïdes eupyrènes mobiles dans le réceptacle séminal. La fécondité peut être faiblement stimulée, quelques jours, par la présence de sécrétions mâles dans la bourse copulatrice, mais la ponte est essentiellement due à la présence d'eupyrènes mobiles (ou de facteurs liés) dans le réceptacle séminal. L'intensité de la stimulation semble fonction de la quantité de spermatozoïdes. Le signal gagnerait les centres céphaliques par voie nerveuse. La réceptivité sexuelle, stimulée par les phéromones mâles, est inhibée après copulation et la présence d'un spermatophore dans la bourse copulatrice, comme celle de spermatozoïdes dans la spermathèque, semble avoir acquis une valeur de signal assurant la monogamie des femelles normalement fécondées.On discute ensuite des avantages de ces divers systèmes de contrôle.
Keywords

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