En utilisant les fréquences obtenues pour l'acétone par d'autres auteurs, on donne pour cette substance, une interprétation du spectre moléculaire plus complète que celles qui avaient été proposées antérieurement. Passant ensuite à l'étude d'une vingtaine de cétones aliphatiques, dont le spectre infrarouge a été mesuré pour la première fois entre 1750 et 500 cm -1 environ par l'auteur, on montre comment les maxima d'absorption observés peuvent se rattacher aux modes de vibration des molécules. Cette synthèse conduit à mettre en évidence certaines fréquences caractéristiques de la fonction cétonique et à trouver le « poids spectroscopique équivalent » du groupement CO-R, où R représente une chaîne aliphatique, ramifiée ou non ramifiée