The Process of Species‐specific Song Recognition in the Skylark Alauda arvensis. An Experimental Study by Means of Synthesis

Abstract
Skylarks have a very large repertoire and imitate the song of other birds. What is the algorithm used by the skylark for species‐specific recognition? We have performed playback experiments in the field with wild birds (14 experimental series, 170 individuals). Broadcasted signals were acoustical caricatures which had been composed synthetically. Conclusions relate to the rôle of syntax, figure morphology, time parameters, size of repertoire. We have demonstrated the strategy used by a bird that commands a very wide repertoire and compensates the difficulties of such a diversity by a large potential for generalization.RésuméLe chant de l'alouette des champs est très varié. Ses figures sont souvent empruntćes aux répertoires d'autres espèces. Dans ces conditions, nous avons essayé de comprendre quels sont les critères de reconnaissance spécifique de ces sons, empruntés à des espèces étrangères.Nous avons diffusé des signaux expérimentaux dans les champs. Ces signaux sont d'origine entièrement synthétique.Nous avons constaté que les alouettes accordent une grande attention au rythme et au tempo, dans la reconnaissance de leurs chants. La syntaxe n'a pas d'importance. La tolérance est très grande pour la bande de fréquence. Les oiseaux acceptent pratiquement n'importe quelle forme de figure; ces figures doivent simplement être modulées en fréquence, avec une fréquence porteuse qui oscille lentement. La tolérance à la monotonie est exceptionnellement élevée chez cette espèce. Les alouettes acceptent des signaux comportant un nombre très réduit de figures différentes. Même dans ce cas, la reconnaissance spécifique est la même que celle obtenue avec un chant naturel. Le facteur diversité du chant doit assurer d'autres fonctions que le marquage spécifique.Zusammenfassung: Der Gesang der Feldlerche ist sehr variabel und enthält viele Nachahmungen anderer Vogelarten. Wir haben versucht herauszufinden, woran die Feldlerche ihren arteigenen Gesang erkennt. Wir machten Vorspiel‐Experimente im Freiland und benutzten ausschlißlich synthetische Laute.Die Feldlerche achtet sehr auf Rhythmus und Tempo. Syntax spielt keine Rolle. In der Tonhöhe gibt es eine große Toleranzbreite. Der Vogel akzeptiert fast beliebige Lautfiguren, wenn sie nur frequenzmoduliert sind auf einer variablen Trägerfrequenz. Die Feldlerche akzeptiert auch weitgehend monotone Gesänge; die Artkennzeichen sind dann dieselben wie bei den natürlichen variablen Gesängen. Monotonie zu vermeiden hat offenbar andere Gründe als die Arterkennung.