Abstract
Nous interprétons ici la variation thermique de l'interaction quadrupolaire de Fe2+ dans les fluosilicates de Mg, Mn, Fe, Co, Ni, Zn, ainsi que la valeur du champ hyperfin observé dans des monocristaux de fluosilicate de fer pur ou de fer dilué dans le fluosilicate de zinc, soumis à des champs magnétiques extérieurs, dans diverses conditions d'orientation et de température. Compte tenu de données antérieures obtenues par des expériences en champ pulsé, nous obtenons, à basse température, dans un modèle de champ cristallin, les résultats suivants : — Dans le fluosilicate de zinc : δ/λ = séparation orbitale trigonale/couplage spin-orbite = 2,1 ± 0,1; λ = - 88 ± 3 cm-1; 3d = 3,7 ± 0,3 U.A. ; HF (terme de Fermi) = - 535 ± 30 kOe. — Dans le fluosilicate de fer : δ/λ ≃ 15, λ = - 100 ± 7 cm-1 et 3d = 4,0 ± 0,3 U.A. si l'on prend HF = — 535 kOe. De plus, l'anisotropie magnétique hyperfine observée dans le plan de facile aimantation ainsi que la valeur du paramètre d'asymétrie η = 0,32 ± 0,02 s'expliquent par l'introduction d'un potentiel cristallin supplémentaire, qui abaisse la symétrie et qu'il a fallu développer jusqu'à l'ordre 4