Abstract
On compare l'élargissement par collisions des composantes Zeeman d'une raie optique dans la zone (B ∼ 1 T) où leurs différences de fréquence sont beaucoup plus grandes que la largeur des raies, mais beaucoup plus petites que l'inverse de la durée moyenne d'une collision de sorte que la matrice de collision n'est pas affectée par le champ magnétique. Les techniques des tenseurs irréductibles permettent de relier très simplement l'élargissement de ces composantess non seulement à la relaxation du dipôle électrique, mais aussi à celle des autres opérateurs (monopole, quadrupole, etc.) agissant entre les états considérés. On peut ainsi prévoir des différences entre les élargissements des composantes Zeeman ; mais on montre que dans la plupart des cas étudiés en pratique ces différences sont nulles ou très petites. Ces résultats et ces conclusions s'étendent aux composantes hyperfines, ainsi qu'à celles de structure fine des éléments très légers