Datation par la méthode 40Ar/39Ar de la couche de cendres volcaniques (couche VI) de Dmanissi (Géorgie) qui a livré des restes d'hominidés fossiles de 1,81 Ma
- 31 December 2002
- journal article
- Published by Cellule MathDoc/Centre Mersenne in Comptes Rendus Palevol
- Vol. 1 (3) , 181-189
- https://doi.org/10.1016/s1631-0683(02)00023-4
Abstract
The exceptional prehistoric site of Dmanisi, in the South of Georgia, has yielded several hominid fossil remains, including three skulls and three mandibles assigned to Homo ergaster, in volcanic ashes and fluvio-lacustrine sands lying directly on a basalt flow. These levels also contain an archaic lithic industry consisting of pebble tools, cores and flakes, and large mammal remains attributed to the beginning of the Lower Pleistocene (Biharian). The basalt flow has been previously dated to about 1.85 Ma, but the overlying volcanic ash level had not yet been dated. In this paper, we present 40Ar/39Ar dating of plagioclase and glass from the volcanic ash level that has yielded Quaternary fauna, lithic artefacts and several human remains, which gives an age of 1.81±0.05 Ma. The subcontemporaneity of Hominid presence and volcanic ash deposition makes Dmanisi the oldest prehistoric site currently known in Europe and proves human presence at the gates of Europe 1.81 Ma ago. To cite this article: H. de Lumley et al., C. R. Palevol 1 (2002) 181–189. Le site de Dmanissi, dans le Sud de la Géorgie, est un gisement préhistorique exceptionnel qui a livré, dans des cendres volcaniques et des sables fluvio-lacustres reposant directement sur une coulée de basalte, plusieurs restes d'Hominidés fossiles, dont trois crânes et trois mandibules, appartenant à Homo ergaster, une industrie lithique archaı̈que composée essentiellement de galets aménagés, de nucléus et d'éclats et une faune de grands vertébrés, attribuée au début du Pléistocène inférieur (Biharien). La coulée de basalte, sous-jacente aux cendres volcaniques, a été datée d'environ 1,85 Ma, mais les cendres volcaniques elles-mêmes qui la recouvrent et qui contiennent des faunes quaternaires, des industries lithiques et plusieurs restes humains n'avaient pas encore été datées. Dans cet article, nous présentons une datation de cette couche par la méthode 40Ar/39Ar sur plagioclases et verres, qui permet d'attribuer un âge de 1,81±0,05 Ma aux restes humains. La subcontemporanéité du passage de l'Homme et du dépôt des cendres volcaniques font du site de Dmanissi le gisement préhistorique le plus ancien actuellement connu en Europe. Il témoigne de la présence de l'Homme aux portes de l'Europe il y a environ 1,81 Ma. Pour citer cet article : H. de Lumley et al., C. R. Palevol 1 (2002) 181–189.Keywords
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