Le premier chapitre rappelle les traits essentiels des théories de MM. Brillouin et Kronig. En outre il contient l'exposé d'une méthode nouvelle qui permet de suivre les variations du coefficient d'absorption μ en fonction de l'énergie. Le deuxième chapitre, relatif aux franges voisines de la discontinuité K, indique les résultats suivants : 1° Sous l'influence du laminage, les intensités des franges éprouvent des changements; 2° Aux basses températures (- 180° C) il existe un léger déplacement de la discontinuité K vers les grandes longueurs d'onde pour le cuivre et le fer; 3° Les franges du fer-γ apparaissent à 960-970° C et les positions énergétiques « des minima isolés » du fer-γ concordent bien avec celles du cuivre à 20° C; 4° L'hypothèse de l'existence de deux états : GuII FeII S2 et Cu I FeIII S2 dans Cu Fe S2 (chalcopyrite) prévus par Pauling est confirmée partiellement; 5° Le spectre d'absorption K de la magnétite accuse un palier qui peut être attribué à l'existence de deux sortes d'atomes de fer dans Fe3O4; 6° Sous l'action prolongée des rayons X, le cristal K4 Fe (CN)6 se décompose : changement de couleur, palier dans la bande K; 7° La bande principale K du fer électrolytique, sous l'action du champ magnétique de 10 000 gauss (la direction des rayons X est normale au champ) accuse un déplacement vers les grandes longueurs d'onde de l'ordre de 3 V par rapport à la bande principale K du fer. L'article se termine par des considérations sur la largeur des franges et sur le pouvoir réflecteur des plans réticulaires pour les ondes électroniques qui permettent d'expliquer le déplacement « anormal » de la discontinuité K de Fe F2