L'Alliance Cathartique
- 1 October 1948
- journal article
- Published by Cambridge University Press (CUP) in Africa
- Vol. 18 (4) , 242-258
- https://doi.org/10.2307/3180447
Abstract
On a donné le nom de ‘parenté a plaisanterie’ à des institutions et manifestations diverses qui ne sont peut-être pas de même nature ou dont la nature commune, en tous cas, n'a pas été saisie. On s'est fié à l'apparence. Ou plutôt on à donné de l'importance à un facteur apparent, la plaisanterie injurieuse, qui se retrouve dans des occasions nombreuses et sans rapports les unes avec les autres. La parole, qu'elle soit injurieuse ou flatteuse, bénéfique ou maléfique, est certes avant tout porteuse de force vitale; elle a dans toutes ses applications la qualité constante d'être le verbe. Elle permet ainsi les emplois les plus différents qui, pour autant, ne sont pas obligatoirement classables dans la même série. En tous cas retenir l'aspect ‘plaisanterie’ de plusieurs phénomènes risque de lier les choses les plus hétéroclites. Une cloche sonne le glas et les mariages. II ne viendrait à l'idée de personne de prétendre que les funérailles et les noces se rencontrent dans une série dite ‘cérémonies à cloches‘. On a donné le nom de ‘parenté a plaisanterie’ à des institutions et manifestations diverses qui ne sont peut-être pas de même nature ou dont la nature commune, en tous cas, n'a pas été saisie. On s'est fié à l'apparence. Ou plutôt on à donné de l'importance à un facteur apparent, la plaisanterie injurieuse, qui se retrouve dans des occasions nombreuses et sans rapports les unes avec les autres. La parole, qu'elle soit injurieuse ou flatteuse, bénéfique ou maléfique, est certes avant tout porteuse de force vitale; elle a dans toutes ses applications la qualité constante d'être le verbe. Elle permet ainsi les emplois les plus différents qui, pour autant, ne sont pas obligatoirement classables dans la même série. En tous cas retenir l'aspect ‘plaisanterie’ de plusieurs phénomènes risque de lier les choses les plus hétéroclites. Une cloche sonne le glas et les mariages. II ne viendrait à l'idée de personne de prétendre que les funérailles et les noces se rencontrent dans une série dite ‘cérémonies à cloches‘.Keywords
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- Note sur le culte du lebe chez les Dogon du Soudan françaisJournal de la Société des Africanistes, 1937