Abstract
Parmi les nombreuses espèces d'Acacia, seuls Acacia senegal et A. laeta sont considérés comme de véritables gommiers, car la gomme arabique qu'ils sécrètent fait l'objet d'un commerce actif.L'auteur décrit les deux espèces et examine leur répartition et leurs exigences écologiques, ainsi que la production de la gomme, son utilisation et sa commercialisation.La régénération naturelle du gommier est toujours difficile, et le rajeunissement des plantations par étêtage et leur enrichissement par dispersion de graines ont conduit à autant d'échecs.La méthode des "vergers de gommiers" employée au Soudan, où l'Acacia repousse naturellement sur les zones cultivées abandonnées, n'est pas applicable au Sénégal. Au Tchad, la méthode de semis "taungya" a été tentée ; elle donne de bons résultats si l'entretien est adéquat, mais elle serait trop coûteuse au Sénégal.C'est pourquoi la multiplication par plantation a été développée au Sénégal et s'est avérée efficace.

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