OBSERVATIONS ON THE PALATABILITY AND UTILISATION OF FOOD BY LOCUSTS, WITH PARTICULAR REFERENCE TO THE INTERPRETATION OF PERFORMANCES IN GROWTH TRIALS USING SYNTHETIC DIETS
- 1 December 1960
- journal article
- Published by Wiley in Entomologia Experimentalis et Applicata
- Vol. 3 (4) , 283-304
- https://doi.org/10.1111/j.1570-7458.1960.tb00458.x
Abstract
The phagostimuiant effectiveness of substances used in artificial diets for Schistocerca was assessed by comparing the amounts of faecal material produced by hungry hoppers allowed to feed on filter paper soaked in solutions of the substances with the amounts produced when water alone was used on the paper. Sucrose, glucose and wheatgerm oil caused markedly greater faecal production than distilled water alone. Chlorophyll, carotene, casein, peptone, olive oil, a nutritional salt mixture, a mixture of B vitamins, choline chloride and ascorbic acid were no more effective than water. Aqueous extracts of yeast were generally as effective as sugar but sometimes seemed inhibitory at high concentrations. As growth could occur on diets lacking yeast, sugar and wheatgerm oil, the only dietary components found to have pronounced phagostimulatory properties, it appears that special gustatory stimuli are unnecessary for initiating feeding activity in hungry hoppers. This view was later borne out in experiments in which the amounts of various complete diets eaten and the faeces produced from them were compared. No major differences in feeding attributable to palatability were apparent, but the amounts of food taken were found to be related to differences in utilisability. With both Schistocerca and Locusta, the lower the utilisability of the food the greater the amount eaten and for a range of diets of various utilisabilities, including fresh grass, the values obtained by multiplying the amount eaten (dry weight) by the coefficient of utilisation were similar for each species. It is suggested that in locust hoppers special gustatory stimuli are unnecessary for the initiation of feeding and of minor importance in sustaining it. The amount of food taken appears to be largely regulated by its overall utilisability where food of more or less adequate nutritional composition is concerned, a situation not wholly unexpected in insects able to thrive on diverse food plants.Resume: OBSERVATIONS SUR LA GUSTATION ET L'UTILISATION DE L'ALIMENT PAR LES ACRIDIENS EN RELATION AVEC L'INTERPRETATION DES ÉPREUVES DE CROISSANCE AVEC DES RÉGIMES SYNTHÉTIQUESL'effet phagostimulant des substances employées dans les régimes artificiels pour Schistocerca a éte évalué en comparant les quantités de matière fécale produites par des nymphes affamées auxquelles étaient offertes du papier filtre trempé dans de l'eau ou dans des solutions des substances à expérimenter. Le sucrose, le glucose, l'huile de germe de blé et un extrait éthéré de son ont occasioné une excrétion nettement plus grande que celle produite par l'eau distillée seule. La chlorophylle, le carotène, la caséine, la peptone, l'huile d'olive, un mélange salin, un mélange de vitamines du complexe B, le chlorure de choline et l'acide ascorbique n'étaient pas plus efficaces que l'eau. Des extraits aqueux de levure étaient en général aussi efficaces que le sucre, mais quelquefois semblaient inhibiteurs à des concentrations fortes. Le „Cerophyü”, une spécialité de jus d'herbe qui a amélioré la croissance quand on l'a ajouté à certains régimes artificiels, semblait répulsif à des concentrations fortes et moins efficace que le sucre une fois dilué. Comme les régimes qui manquaient de sucre, de levure ou d'huile de germe de blé, les seules parties constituantes des régimes synthétiques à manifester des effets nettement phagostimulants, étaient au début capables d'entretenir une bonne croissance, il paraǐt probable que la faim est plus importante que la présence de stimuli gustatifs spéciaux pour déclencher l'activité alimentaire. On a comparé les quantités de nourriture mangée et les faeces produits par des nymphes du 5ème stade de Schistocerca auquelles étaient offertes des régimes artificiels divers ou de l'herbe fraǐche. La première intention était de déterminer si un régime synthétique contenant de la protéine non raffinée d'herbe, qu'on avait trouvée supérieure dans des expériences de croissance à unt régime analogue qui manquait de la protéine d'herbe, devait sa supériorité à un goǔt amélioré. On n'a pas découvert de différences importantes au point de vue de l'alimentationi dues à des différences de gout, mais on a trouvé que les quantités de nourriture prises, étaient liées à des différences considérables „d'utilisation digestive”. En ce qui concerne le poids sec, l'herbe n'a été utilisée qu'à moitié aussi bien que le régime synthétique tandis que le régime „herbe protéine„ était intermédiaire à cet égard. Ceci a suggéré que la meilleure croissance effectuée en incorporant l'herbe protéine, pouvait se relier avec la diminution, d'utilisation. En reformulant un régime synthétique contenant davantage de cellulose pour donner une utilisation digestive de l'ordre trouvé pour l'herbe, on a obtenu une croissance aussi bonne que celle du régime „herbe‐protéine”. Le travail subséquent avec Schistocerca et Locusta a montré que l'utilisation digestive était un élément important qui réglait la quantité de nourriture prise. En général, plus l'utilisation était basse, plus la quantité mangéeaugmentait, et pour des variétés de régimes de digestibilité différente, y compris l'herbe, les valeurs obtenues en multipliant la quantité mangée (poids sec) par le coefficient d'utilisation étaient semblables pour chaque espèce. Afin d'expliquer ces résultats, il est proposé que des stimuli spéciaux gustatifs ne sont pas nécessaires au déclenchement de l'activité alimentaire chez les nymphes des criquets pélerins et qu'ils sont d'une petite importance dans. la sustentation de l'alimentation. Il paraǐt que la quantité de nourriture prise est en grande partie réglée par son utilisation digestive en ce qui concerne une nourriture d'une composition plus ou moins suffisante, situation qui n'est pas étonnante chez des insectes qui sont capables de se développer sur des plantes diverses.Keywords
This publication has 23 references indexed in Scilit:
- Some effects of dietary ascorbic acid on locustsProceedings of the Royal Society of London. B. Biological Sciences, 1960
- Food Selection by Silkworm LarvæNature, 1959
- THE CHEMOTACTIC INFLUENCE OF PLANT CONSTITUENTS ON FEEDING BY PHYTOPHAGOUS INSECTSEntomologia Experimentalis et Applicata, 1958
- HOST PLANT SELECTION IN THE COLORADO BEETLE LARVAEntomologia Experimentalis et Applicata, 1958
- Ascorbic Acid and Carotene in the Nutrition of the Desert Locust, Schistocerca gregaria Forsk.Nature, 1957
- A BIMODAL RESPONSE TO DIETARY SUGARS BY AN INSECTThe Biological Bulletin, 1956
- Quantities of Food eaten by the Desert Locust,Schistocerca gregaria(Forsk.), in Relation to GrowthBulletin of Entomological Research, 1954
- The Role of Host Selection in the Ecology of Phytophagous InsectsThe Canadian Entomologist, 1953
- THE CHEMOTACTIC RESPONSES THAT DETERMINE HOST SPECIFICITY IN AN OLIGOPHAGOUS INSECT (PLUTELLA MACULIPENNIS(CURT.) LEPIDOPTERA)Canadian Journal of Zoology, 1953
- GUSTATION AND OLFACTION IN LEPIDOPTEROUS LARVÆThe Biological Bulletin, 1937