Epidural analgesia with a bupivacaine-fentanyl mixture in obstetrics: comparison of repeated injections and continuous infusion

Abstract
We compared the efficacy and side-effects of continuous infusion versus repeated injections of epidural bupivacainefentanyl during labour, Forty-four parturients were randomly distributed into two groups balanced for population size, morphology and parity. Analgesia was begun at the same stage of labour with a mixture of 20 ml 0.25 per cent plain bupivacaine and 2 ml (100 μg) fentanyl. In Group I the initial dose ranged from 8-12 ml as a function of height; an injection of the same dose was repeated immediately upon recurrence of pain, in Group II, after an initial dose of 5-7 ml, a continuous infusion of 3 ml·h-1 was begun, and continued until full dilatation. Analgesia was rated using a pain scale; effects on maternal blood pressure, respiratory rate and neonatal status were noted. Bupivacaine and fentanyl assays were carried out on maternal venous blood in 30 parturients during the course of labour. There was a longer latency to onset of analgesia in Group II (approximately five minutes), followed by a more constant degree of analgesia. This better analgesia cannot be accounted for by a difference in dosage; doses were significantly lower in Group II, despite the fact that labour was of the same duration. The course of labour, and maternal and neonatal status were comparable in the two groups. Assays showed no difference in bupivacaine blood concentrations between the two groups nor signs of drug accumulation. The constant infusion technique is advantageous since it provides a more regular degree of analgesia with lower doses than those required for patients having repeated injections. Une analgésie péridurale a été réalisée avec un mélange bupivacaïne-fentanyl en cours d’accouchement. Le travail était entrepris dans le but de comparer lľefficacité respective et les effets secondaires possibles de deux techniques dďadministration du mélange: injections itératives ou débit constant. Quarante quatre parturientes étaient réparties en deux groupes homogènes quant au nombre, aux données anthropométriques et à la parité. Les analgésies étaient débutées au même stade du travail. Le mélange associait 20 ml de bupivacaïne à 0,25 pour cent sans adrénaline et 2 ml (100 y.g) de fentanyl. Dans le groupe I la dose de départ allait de 8 ou 10 ml selon la taille, les réinjections se faisant à la réapparition de la douleur avec un volume identique. Dans le groupe II, après une dose initiale de 4 ou 5 ml, une perfusion de 3 ml·h-1’ était débutée, et arrêtée à dilatation complète. LĽanalgésie était quantifiée grâce à une échelle de douleur; la pression artérielle et la fréquence respiratoire chez la mère et lľétat des enfants à la naissance étaient notés. Des dosages de bupivacaïne et de fentanyl étaient réalisés dans le sang veineux maternel chez 30 parturientes durant le déroulement du travail jusqu’à la fin de la dilatation. Les résultats montrent dans le groupe II: un délai d’action plus long (de 5 min en moyenne), et une analgésie de qualité plus régulière. La meilleure qualité de lľanalgésie ne peut pas être expliquée par une différence de posologie: les doses sont significativement inférieures dans ce groupe malgré des accouchements de durée identique. Le déroulement du travail, lľétat maternel et celui des nouveaux-nés sont comparables dans les deux groupes. Enfin les dosages révèlent des taux sanguins non sigificativement différents entre les deux séries et sans signe d’accumulation. La technique dďadministration à débit constant semble donc être intéressante puisqu’elle assure une analgésie de qualité régulière avec des posologies inférieures à celles nécessitées par des injections répétées.