Abstract
Summary: Home ranges and social organization of African elephantsLoxodonta africana(Blumenbach) from the Laikipia‐Samburu population of northern Kenya were studied. Twenty female elephants from this population were fitted with radio collars and monitored for up to 25 months. Home range sizes of radio‐collared elephants varied from 102 to 5527 km2, the widest variation that is known for a single population. Several subpopulations could be distinguished. The ranges of elephants from one subpopulation overlapped with those from other sub‐populations, and elephants from different subpopulations were occasionally seen in the same groups, although they had different movement patterns and home range sizes, and tended to occur in groups of different sizes. Members of the same subpopulation were often close together if they were in the same area, whereas members of different subpopulations seldom came closer than 2 km. There was no evidence for the existence of ‘clans’ within subpopulations, and it is suggested that this difference from other studied elephant populations is related to the much greater distances over which the Laikipia‐Samburu elephants move.Résumé: On a étudié l'espace vital et l'organisation sociale des éléphants africains,Loxodonta africana(Blumenbach), de la population de Laikipia‐Samburu, au nor du Kenya. On a pourvu vingt femelles de cette population de colliers radio et on les a suivies pendant 25 mois. La taille de l'espace vital des éléphants pourvus de colliers radio variait de 102 à 5527 km2, la plus forte variation connue pour une seule population. On a pu distinguer plusieurs sous‐populations. Les territoires d'une sous‐population recouvraient ceux des autres sous‐populations, et l'on pouvait à l'occasion voir dans le même groupe des éléphants de différentes sous‐populations, même si leurs déplacements suivaient un schema different, que la taille de leur territoire était différente et qu'on les rencontrait dans des groupes de taille différente. Les membres de la même sous‐population étaient souvent prés l'un de l'autre s'iis étaient dans la même région, alors que les membres de sous‐populations différentes se rapprochaient rarement à moins de deux kilomètres. II n'y avait pas de preuves de l'existence de clans à l'intérieur des sous‐populations, et l'on suggère que la différence par rapport aux autres populations d'eléphants qui ont étéétudiées est liée aux plus grandes distances parcourues par les éléphants de Laikipia‐Samburu.