L'auteur décrit une méthode applicable au domaine spectrographique inconnu compris entre 20 et 136 Å, limite de la spectrographie optique. Le rayonnement est produit par bombardement, au moyen d'électrons lents, d'une anticathode recouverte, à tout instant, d'un film de l'élément dont on veut obtenir le spectre. Ce film est entretenu par l'évaporation de la cathode. Le tube et le spectrographe sont séparés par une membrane transparente et étanche. La plaque photographique, du type Schumann, est protégée de la lumière provenant du tube par un écran transparent aux rayons X et constitué par une pellicule de celluloïd recouverte d'un mince dépôt de magnésium. Le réseau consiste en une préparation de mélissate de plomb oscillant lentement. La série K a pu être complétée par la mesure des raies Kα de l'oxygène, du carbone et du bore. Un phénomène, découvert et analysé dans un précédent travail, et consistant en l'apparition spontanée, dans certains cas, de la raie C Kα, a été vérifié et contrôlé par la spectrographie. Une méthode permettant d'obtenir le spectre de n'importe quel élément fixe est décrite. Elle est utilisée pour suivre l'apparition des raies Lα et Mα Les séries N et O encore inconnues ont été étudiées avec le thorium. Les raies observées vérifient les prévisions théoriques. La série O a permis d'établir la liaison spectrographique entre les rayons X et le domaine optique