CONTACT CHEMORECEPTION IN THE TARNISHED PLANT BUG LYGUS LINEOLARIS

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Abstract
The rostral tip of the tarnished plant bug contains two sensory fields each containing eleven sensilla basiconica. Removal of the rostral tip or antennae abolishes a feeding preference for frego bract cotton squares, suggesting that receptors at these loci are essential for a normal behavioral choice. Electrical recordings from the rostral nerve show increased impulse activity to stimulation of the rostral tip sensilla with juice from frego bract and normal bract squares of three varieties of cotton, confirming their function as contact chemoreceptors. Histograms of impulse frequency against time exhibit differences among the three cotton varieties tested.RÉSUMÉ: CHIMIORÉCEPTION DE CONTACT CHEZ LYGUS LINEOLARISCette étude a été entreprise pour déterminer si les sensilles situées à l'extrémité du labium chez Lygus lineolaris sont des chimiorécepteurs importants pour le comportement alimentaire de cet insecte. Des microscopies électroniques à balayage révèlent deux champs sensoriels à l'extrémité rostrale, chacun contenant 11 sensilles basiconiques d'environ 4 μm de longueur. Au‐dessous se trouvent 2 sensilles trichoïdes (14 μm) situées ventralement, et un anneau de 6 sensilles trichoïdes (10 μm) situées proximalement par rapport aux précédentes. L'extirpation de l'extrémité rostrale ou des antennes abolit la préférence pour les carrés de frego bractées de coton dans un test de choix. Des enregistrements électriques au niveau du nerf rostral confirment que les soies trichoïdes sont des mécanorécepteurs et les basiconiques des chimiorécepteurs de contact. La stimulation des basiconiques avec le jus provenant de carrés de frego bractées et de bractées normales de 3 varietés de coton a eu dans tous les cas pour résultat une augmentation des niveaux de fréquence des impulsions. Des histogrammes de fréquence des impulsions/temps ont montré des différences dans les amplitudes de leurs parties phasées, dans les taux de baisse de la fréquence et dans le temps auquel ce taux approchait de zéro.