Abstract
A partir des consommations d'oxygène sous lumière mesurées par l'oxygène 18, le rôle de la photooxydation est examiné d'un point de vue évolutif comme mécanisme protecteur contre la photoinhibition. La vitesse maximum d'oxydation en CO2 limitant, varie avec le végétal observé. Elle semble en relation avec la faculté d'adaptation au milieu terrestre en particulier à la résistance aux limitations hydriques sous forte lumière. Les résultats obtenus in vivo sont corroborés par les données de la littérature sur les caractéristiques enzymatiques in vitro de la RubP carboxylase/oxygènase. On émet l'hypothèse que la sélection naturelle a entraîné une augmentation relative de la vitesse maximum d'oxygénation, particulièrement chez les végétaux supérieurs C3 et CAM.