Modifications du reflexe de Hoffmann en fonktion de l'entraÎnement chez le sportif

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Abstract
The present study measures the values of the Hoffmann reflex and principally the relationship between the maximum reflex response and the maximum direct motor response (H max/M max) and their evolution. The subjects were athletes, performing aerobic and anaerobic type activities, divided into six groups (swimmers; soccer players; tennis players; sprinters; middle and long distance runners; and nonspecific athletes). The results show the average values of the H max/M max (53%) to be not different from those of nonathletes. When seprated into aerobic and anaerobic groups, significant differences were found: the values are significantly inferior for subjects participating in anaerobic sports (37%) whereas we found an increase (from 55–75%) in the relationship for swimmers performing aerobic activities after 3 years of regular training. The results suggest, in accordance with previous authors, the possibility of a correlation between the modifications of the H max/M max and the type of activities (aerobic or anaerobic). Nous avons mesuré les valeurs du réflexe de Hoffmann et principalement du rapport réponse réflexe maximale sur réponse motrice directe maximale (H max/M max), et nous avons suivi son évolution. Il s'agissait de sportifs orientés soit vers des activités de type aérobie, soit vers des activités de type anaérobie. Six groupes ont été constitués (nageurs — footballeurs — tennismen — athlètes de sprint — athlètes de demi-fond et fond — divers sportifs). Les résultats montrent que: la valeur moyenne du rapport H max/M max (53%) ne diffère pas de celle des sujets sédentaires. Par contre, les valeurs sont nettement inférieures chez les sujets pratiquant des efforts de type anaérobie (37%). Les résultats montrent par ailleurs une évolution chez les nageurs orientés vers les efforts de type aérobie; le rapport passe de 55 à 75% après trois années d'entraÎnement régulier. Ces résultats suggèrent, en fonction des travaux d'autres auteurs, la possibilité d'une corrélation entre l'évolution du rapport H max/M max et le type d'activité pratiquée (aérobie ou anaerobie).

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