Antifeedant tests with larvae of Pseudaletia unipuncta: variability of behavioral response

Abstract
Feeding preference assays that lasted 6 hours were used to test a range of plant secondary compounds for deterrence to Pseudaletia unipuncta (Haworth) (Lepidoptera: Noctuidae), a grass‐feeding armyworm. Preference was determined by relative amounts of treated and control material consumed. In these assays, about half of the compounds were deterrent and half were not when applied to corn leaf discs at 1% of the dry weight of the leaf. Direct observation of the behavior of individual caterpillars revealed that nicotine, which appeared to be non‐deterrent in the 6‐h preference assay, was deterrent the first time it was encountered. Caffeine was deterrent in both types of assay, but the caterpillars habituated to it after prolonged exposure and its deterrency decreased with time. Long‐term preference assays are adequate to screen chemicals for antifeedant properties for agricultural use, but short‐term behavioral responses may be important in plant‐insect interactions in more diverse natural ecosystems.Résumé: Polymorphisme des réactions des chenilles de Pseudaletia unipuncta aux substances secondaires des végétauxLa répulsion de Pseudaletia unipuncta (Lep., Noctuidae) pour des substances secondaires végétales a été examinée au cours d'expériences qui ont duré 6 heures. Environ 50% des substances appliquées sur des rondelles de feuilles de maïs, à la dose de 1% du poids sec de la feuille, ont provoqué une répulsion.L'observation directe de chaque chenille a permis d'examiner la prise de nourriture en présence de quelques substances. Aucune répulsion due à la nicotine n'a été notée après les 6 heures de l'expérience, mais l'observation directe a permis de constater une répulsion des chenilles trouvant de la nicotine pour la première fois. Les feuilles de maïs traitées avec de la nicotine ont été rejetées plus souvent que cells traitées avec un solvant seul, et la durée du repas a été plus brève. La caféïne a toujours été répulsive, mais la réaction a diminué avec le temps. On a observé des chenilles qui avait eu la veille nr aliment traité à la caféïne. Après 2 repas sans caféïne, ces chenilles ont consommé plus longtemps des aliments traités à la caféïne que cells qui n'avaient jamais été mises précédemment en présence d'aliments traités à la caféïne, ce qui laisse penser que l'accoutumance est responsable de cette diminution progressive de la répulsion.