Prostate Cancer Screening in the Midst of Controversy: Canadian Men’s Knowledge, Beliefs, Utilization, and Future Intentions

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Abstract
Despite controversy about prostate cancer screening, administrative data show that the use of prostate specific antigen (PSA) testing in Canada has increased. This study sought to determine awareness and knowledge of prostate cancer and screening, use to date, and future intentions to have a digital rectal examination (DRE) and PSA test among Canadian men aged 40 and over. Data were collected through a Canada-wide cross-sectional random digit dial telephone survey of 629 men. Awareness of DRE and PSA, use to date, and future intended use varied with age and education. Although only 9% of respondents had had PSA testing for screening, future intentions to undergo this test were higher than use to date. Knowledge of prostate cancer and screening controversies was low, and men received more information about PSA from the media than from doctors. Men would, therefore, benefit from age-and education-specific information regarding the factors to consider in making an informed choice about prostate cancer screening. En dépit des controverses entourant le dépistage du cancer de la prostate, les données administratives indiquent une augmentation de l’utilisation de l’antigène prostate-spécifique (PSA) pour le dépistage de ce cancer au Canada. Cette étude visait à déterminer le niveau de sensibilisation et de connaissances des Canadiens âgés de 40 ans et plus au sujet du cancer de la prostate et de son dépistage, du recours au dépistage et des intentions futures d’avoir un toucher rectal et un dépistage par PSA. Les données ont été recueillies à l’aide d’un sondage téléphonique au hasard, transversal et pancanadien, ayant porté sur 629 hommes. Le niveau de sensibilisation et de connaissances concernant le toucher rectal et le dépistage par PSA, le recours au dépistage et les intentions futures variaient beaucoup en fonction de l’âge et du niveau d’éducation. Bien que seulement 9 % des répondants aient déjà eu un dépistage par PSA, les intentions d’avoir ce dépistage sont apparues plus élevées que son utilisation. Les connaissances concernant les controverses au sujet du cancer de la prostate et de son dépistage étaient faibles et les hommes ont dit avoir reçu davantage d’informations au sujet de l’antigène prostate-spécifique par les médias que par leurs médecins. En conséquence, il apparaît indiqué dans l’intérêt de la population masculine de lui fournir une information adaptée à l’âge et au niveau d’éducation au sujet des facteurs à prendre en compte en vue de prendre une décision éclairée en matière de dépistage du cancer de la prostate.