Genetic and behavioural differences between Glossina pallidipes from Uganda and Zimbabwe

Abstract
Populations of Glossina pallidipes from opposite ends of the species range were studied in the laboratory. Flies from Uganda had a higher reproductive rate than flies from Zimbabwe but produced slightly smaller offspring. The Zimbabwe flies were noticeably less willing to mate than those from Uganda under identical conditions but cross‐breeding experiments resulted in similar reproductive rates regardless of the origin of the sexes; unwillingness to mate could not be attributed to one or other sex of the Zimbabwe flies. The F1 male hybrids showed normal fertility when back‐crossed to females of maternal origin. Hence there is no indication that speciation has occurred. The flies from Zimbabwe possess supernumerary (B) chromosomes which are absent from the Uganda population. C‐banding techniques showed the presence of a heavily‐banded Y‐chromosome in the Uganda flies while that of the Zimbabwe flies was featureless. The origin of the male parent in hybrids was clearly identifiable from an examination of the Y‐chromosome while supernumeraries were present in the offspring from both crosses but in smaller numbers than in the Zimbabwe parents. The possession of supernumerary chromosomes is discussed in relation to the fitness of a population within a particular natural or laboratory environment.RÉSUMÉ: Différences génétiques et comportementales entre les Glossina pallidipes d'Ouganda et du ZimbabweDes populations de Glossina pallidipes des extrémités opposées de l'aire de l'espèce ont été examinées au laboratoire. Les mouches de l'Ouganda ont un taux de reproduction plus élevé que celles du Zimbabwe, mais produisent des descendants légèrement plus petits. En conditions identiques, les mouches du Zimbabwe sont nettement moins disposées à s'accoupler que celles de l'Ouganda, mais les expériences de croisements donnent les mêmes taux de reproduction quelle que soit l'origine des sexes; le peu d'ardeur à l'accouplement ne peut être attribué à l'un ou l'autre sexe des mouches du Zimbabwe. Les mâles hybrides de F1 sont totalement fertiles quand ils sont croisés en retour avec des femelles d'origine maternelle. Ainsi il n'y a aucun indice de subspéciation en cours. Les mouches du Zimbabwe ont un chromosome surnuméraire (B) absent de la population de l'Ouganda. Les techniques de banding C ont révélé la présence d'une bande très nette sur le chromosome Y des mouches de l'Ouganda, tandis que celles du Zimbabwe ne présentent pas ce caractère. L'origine du parent mâle des hybrides est facilement identifiable par examen du chromosome Y; par contre les chromosomes surnuméraires sont présents chez les descendants des deux types de croisements, mais en plus petit nombre que chez les parents du Zimbabwe. La possession de chromosomes surnuméraires est discutée en relation avec l'adaptabilité d'une population dans un habitat naturel particulier ou au laboratoire.