Abstract
Le but de cet article est de présenter une nouvelle variante d'anticroisement et de la comparer aux autres méthodes qui permettent de déterminer la position relative des niveaux de multiplicité différente. L'accent est mis sur l'analyse de la formule qui donne le signal d'anti-croisement lorsque celui-ci est observé sur l'intensité lumineuse. L'analogie entre perturbation rotationnelle et anticroisement est soulignée. Les différentes interactions qui peuvent provoquer des anticroisements sont répertoriées, ainsi que les résultats obtenus sur les molécules H2, He2, CN, O+2, NO. On montre que cette technique d'anticroisement est particulièrement adaptée aux cas où Vab, l'élément de matrice de l'interaction, est tel que Ɖ ≤ Vab ≤ 1 cm-1 (où Ɖ est l'inverse de la durée de vie), c'est-à-dire quand la perturbation rotationnelle est trop faible pour être décelée

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