A singleiv dose of ondansetron 8 mg prior to induction of anaesthesia reduces postoperative nausea and vomiting in gynaecological patients

Abstract
The effect of a single intravenous dose of ondansetron in preventing postoperative nausea and emesis (retching and vomiting) (PONV) was investigated in a randomized, double-blind, placebo-controlled, multicentre, international study. Women of ASA class I–III, requiring gynaecological laparotomy, vaginal hysterectomy, or major vaginal surgery were selected for study. Two hundred and thirty-five received placebo, 231 received 1 mg ondansetron, 228 received 8 mg ondansetron and 229 received 16 mg ondansetron, as an infusion over five minutes before the induction of anaesthesia. A standardized balanced anaesthetic technique was employed. This consisted of premedication with either diazepam or temazepam, thiopentone induction, maintenance with nitrous oxide in oxygen supplemented with enflurane or isoflurane, intraoperative analgesia with fentanyl, neuromuscular blockade with any choice of agent and reversal with neostigmine and atropine. Postoperative analgesia was achieved with morphine, and prochlorperazine or metoclopramide were given if a rescue antiemetic was required. A greater percentage of patients in the 8 mg and 16 mg ondansetron groups experienced no postoperative emesis (44% and 39% respectively) than in the placebo and 1 mg ondansetron groups (29% and 28% respectively) for the first 24 hr postoperative period (8 mg vs placebo and 1 mg: P ≤ 0.001; 16 mg vs placebo: P < 0.05; 16 mg vs 1 mg: P < 0.05). Similarly, the percentage of patients who did not experience postoperative nausea were 20%, 26%, 31% and 28% for the placebo, 1 mg, 8 mg and 16 mg ondansetron treatment groups, respectively (8 mg and 16 mg vs placebo P < 0.05). Overall, the incidences of adverse events in the ondansetron and placebo groups were similar. It is concluded that intravenous ondansetron, at doses of 8 mg and 16 mg, is both well tolerated and effective in preventing postoperative nausea and emesis, and no greater benefit was observed with the 16 mg dose in comparison with the 8 mg dose. L’efficacité d’une dose unique d’ondansetron pour prévenir le phénomène émétique (haut-le-coeur et vomissement) est évaluée lors d’une étude multicentrique internationale, rando-misée, à double insu et contrôlée avec placébo. Des patientes de classe ASA I–III soumises à une laparotomic gynécologique, hystérectomie vaginale ou chirurgie vaginale majeure sont sélectionnées. Parmi celles-ci, 235 reçoivent un placébo, 231 ondansetron 1 mg, 228 ondansetron 8 mg, et 229 ondansetron 16 mg. La préparation est perfusée pendant les 5 min qui précèdent l’anesthésie. On utilise une technique d’anesthésie équilibrée. La prémédication consiste en du diazépam ou du témazépam. L’induction est réalisée avec du thiopental, le maintien avec du protoxyde d’azote en oxygène avec ajout de fentanyl pour l’analgésie peropératoire, et la relaxation musculaire avec un choix de plusieurs agents. La relaxation est renversée par de l’atropine et de la néostigmine. A la période postopératoire, l’analgésie est obtenue avec de la morphine. Comme antiémétique, les patientes reçoivent de la prochlorpérazine ou de la métoclopramide lorsque nécessaire. Dans les groupes ondansetron 8 et 16 mg, les patientes présentent moins de phénomènes émétiques (44 et 39% respectivement, que dans les groupes placébo et ondansetron 1 mg (29 et 28% respectivement dans les premières 24 hr postopératoires (8 mg vs placébo et 1 mg: P ≤ 0,001; 16 mg vs placébo: P < 0,05; 16 mg vs 1 mg: P < 0,05). Le pourcentage de patientes qui n’ont pas souffert de nausées, est de 20%, 26%, 31% et 28% respectivement, pour les groupes placébo, ondansetron 1 mg, 8 mg et 16 mg (8 mg et 16 mg vs placébo: P < 0,05). Le nombre d’événements indésirables est le même dans les groupes ondansetron que dans le groupe placébo. En conclusion, aux doses de 8 et 16 mg, l’ondansetron est à la fois bien toléré et efficace pour la prévention des nausées et vomissements postopératoires, et la dose de 16 mg ne présente pas d’avantages sur celle de 8 mg.