Abstract
Depuis la fin des années soixante, l'agglomération parisienne se trouve affectée par un processus complexe de régression, mutation qui se traduit par une diminution quantitative des habitants et des emplois mais aussi par un affinement qualitatif des activités économiques et la progression des catégories sociales aux ressources plus élevées. Le processus, accentué par la crise économique, rend très difficile l'intégration de la population d'origine étrangère rejetée par le monde du travail industriel et de plus en plus concentrée dans certains grands ensembles se transformant en ghettos. La commune d'Aulnay-sous-Bois apparaît exemplaire à ce sujet.

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