Regional anaesthetic technique and the incidence of tourniquet pain

Abstract
The influence of regional anaesthetic technique on the incidence of lower extremity tourniquet pain was evaluated. We studied 60 patients undergoing orthopaedic procedures of the lower extremity with the use of a pneumatic tourniquet and anticipated inflation of 60 min or longer. Three different anaesthetic techniques were selected by random card draw: spinal anaesthesia (SAB) with plain 0.5% bupivacaine (15 mg) and 0.2 mg epinephrine added, lumbar epidural anaesthesia (EA) with 2% mepivacaine and 1:200,000 epinephrine added, and epidural anaesthesia (AEA) with the same solution alkalinized with bicarbonate. Onset and level of sensory blockade were determined by loss of painful sensation to pinprick. The incidence of tourniquet pain was determined at 15-min intervals or by patient complaint, by an observer unaware of group. Time to onset of pain, amount of treatment (iv fentanyl), and sensory level at the time of pain were determined. The SAB was compared with EA and AEA, and EA was compared with AEA. The SAB group was older. The sensory level achieved and duration of tourniquet inflation did not differ among groups. The incidence of tourniquet pain was lower with SAB than with EA and lower with AEA than with EA. There was no difference between SAB and AEA. This study demonstrated a lower incidence of tourniquet pain with spinal anaesthesia than with epidural anaesthesia to the same sensory level. However, this advantage is eliminated if the epidural anaesthetic was performed with an alkalinized local anaesthetic. Nous avons évalué l’influence des techniques d’anesthésie régionale sur la douleur causée par un garrot au niveau du membre inférieur. Nous avons étudié 60 patients subissant une intervention orthopédique du membre inférieur avec utilisation d’un garrot pneumatique prévu pour 60 minutes ou plus. Trois techniques anesthésiques différentes ont été utilisées aléatoirement: anesthésie rachidienne (AR) avec de la bupivacaine 0,5% (15 mg) adrénalinée extemporanément à une concentration de 1:200 000, anesthésie épidurale lombaire (AE) avec 2% mépivacaine et 1:200000 d’adrénaline et anesthésie épidurale avec la même solution mais alcalinisée au bicarbonate (AEA). Le début et le niveau du bloc sensitif sont déterminés par la perte de sensation à la piqure. L’incidence de la douleur du garrot a été évaluée à 15 minutes d’intervalle ou en cas de plainte du patient par un observateur ignorant la technique d’anesthésie. Le délai d’apparition de la douleur, l’importance du traitement (Fentanyl iv) et le niveau sensitif au moment des plaintes ont été notés. L’AR est comparée à l’AE et à l’AEA, et l’AE est comparée à l’AEA. Le groupe AR se compose de patients plus âgés. Le niveau sensitif du bloc obtenu et la durée du garrot sont semblables dans tous les groupes. L’incidence de la douleur due au garrot est plus basse avec l’AR par rapport à l’AE, et plus basse avec l’AEA qu’avec l’AE. Il n’y a pas de différence entre l’AR et l’AEA. Cette étude démontre une incidence plus basse de douleur due au garrot avec l’anesthésie rachidienne qu’avec l’anesthésie épidurale pour un même niveau de bloc sensitif. Cependant, cet avantage de l’AR est perdu si l’anesthésie épidurale se réalise avec un anesthésique local alcalinisé.