Icebergs as a Fresh-Water Source: An Appraisal

Abstract
A history of the idea of transporting large icebergs to arid regions to provide a fresh-water source is presented and the problem is considered in four main parts: (1) Location of a supply of icebergs. Only in the Antarctic are supplies of large tabular icebergs available. Data on the size distribution of these icebergs are reviewed and it is concluded that icebergs of almost any desired size can readily be located. (2) Towing. Steady-state towing velocities of different sized icebergs are calculated based on estimates of the drag of the icebergs and the bollard pull of tugs. Because drag increases with velocity squared, large icebergs can only be towed at very slow velocities (<c. 0.5 m/s). However, tugs that can be built within the capabilities of current technology are capable of towing extremely large icebergs. (3) Melting in transit. Calculations of melting indicate that, although melting losses are significant and may be excessive for small icebergs, when large icebergs are towed, large amounts of ice are left when the iceberg arrives at its destination. Towing trajectories, travel times, and ice delivery rates are calculated for optimum routes between the Amery Ice Shelf and Western Australia (A–A) and the Ross Ice Shelf and the Atacama Desert (R–A). Forces included in these calculations are towing, air, water, gradient current and Coriolis. Transit times exceed 107 d (A–A) and 145 d (R–A) with over 50% of the initial ice delivered. (4) Economic feasibility. After total towing charges are paid, it is possible to deliver ice to Western Australia for 1.3 mills/m3 of water and to the Atacama Desert region for 1.9 mills/m3. These costs are appreciably less than the expected price of water delivered at these locations (8 mills/m3). The water delivered by the operation of one super-tug alone would irrigate 16 000 km2. Problems related to both iceberg transport and processing are reviewed and although substantial problems do exist, they appear to be within the capabilities of current technology. It is suggested that the overall idea is indeed feasible and should be explored further by specific groups of experts. Résumé On présente un historique de l’idée de transporter de grands icebergs vers les régions arides comme sources d’eau douce. Le problème est considéré de quatre points de vue principaux: 1°) Emplacement des approvisionnements en icebergs. Seul l’Antarctique dispose d’approvisionnements en grands icebergs tabulaires. Des données sur la répartition de ces icebergs de différentes tailles sont passées en revue et on conclut que des icebergs de presque toutes les tailles que l’on peut désirer peuvent être aisément trouvés. 2°) Remorquage. Des normes de vitesse de remorquage pour des icebergs de différentes dimensions sont calculées d’après une estimation du tirage des icebergs et de l’effort de traction des remorqueurs. Comme le tirage augmente avec le carré de la vitesse, on ne peut remorquer les grands icebergs qu’à des vitesses très faibles (<c. 0,5 m/s). Néanmoins, les remorqueurs que l’on sait construire dans le cadre de la technologie courante sont capables de remorquer des icebergs extrêmement grands. 3°) Fusion au cours du voyage. Les calculs de fusion indiquent que, bien que les pertes par fusion soient significatives et peuvent être excessives pour de petits icebergs, lorsque l’on transporte de gros icebergs, il reste beaucoup de glace lorsque l’iceberg arrive à destination. La route du remorquage, le temps de traversée et la vitesse de livraison de la glace sont calculés pour le meilleur itinéraire entre l’Amery Ice Shelf et l’Australie Occidentale (A–A) ainsi qu’entre le Ross Ice Shelf et le Désert d’Atacama (R–A). Les forces entrant dans ces calculs sont le remorquage, l’air, l’eau, les courants marins et la force de Coriolis. Le temps de parcours dépasse 107 (A–A) et 145 (R–A) jours avec plus de 50% de la glace initiale effectivement livrée. 4°) Etude économique. Après paiement de la totalité des charges de remorquage, il est possible de livrer de la glace à l’Australie Occidentale pour $0.008 par m3). L’eau livrée à partir d’une opération d’un seul super-remorqueur irriguerait 16 000 km2. Les problèmes concernant à la fois la conduite et le traitement posterieur des icebergs sont passés en revue et bien qu’il en subsiste et qu’ils soient ardus, ils semblent rester à l’intérieur des possibilités de la technologie courante. On suggère que l’idée dans son ensemble est vraiment réalisable et devrait être explorée plus en détail par un groupe spécifique d’experts. Zusammenfassung Nach einem historischen Rückblick wird die Idee des Transportes grosser Eisberge in aride Gebiete zur Süsswassergewinnung unter 4 Hauptgesichtspunkten betrachtet: 1) Lage eines Vorrates an Eisbergen. Nur in der Antarktis gibt es grosse Tafeleisberge. Eine Durchsicht der Daten über die Grössenverteilung dieser Eisberge führt zu dem Ergebnis, dass Eisberge fast jeder gewünschten Grösse leicht gefunden werden können. 2) Abschleppen. Gleichförmige Abschleppgeschwindigkeiten für Eisberge verschiedener Grösse werden auf der Grundlage von Schätzungen des Zugwiderstandes der Eisberge und der Bollard-Zugkraft der Schlepper berechnet. Da der Widerstand mit dem Quadrat der Geschwindigkeit zunimmt, können grosse Eisberge nur mit sehr geringen Geschwindigkeiten (<c. 0,5 m/s) abgeschleppt werden. Doch sind Schlepper, die beim derzeitigen Stand der Technik...

This publication has 3 references indexed in Scilit: