Abstract
In der vorstehenden Arbeit wurde über eine seltene, nur bei Metzgern vorkommende, also beruflich gebundene Schädelhirnverletzungsart durch Viehschußapparate berichtet. Entsprechend der Entwicklung dieser Geräte vom Kugel- zum Bolzenschußapparat, erfolgte die Besprechung der Besonderheiten dieser Verletzungen abschnittsweise und wurde jeweils durch eine Auswahl von Fallmitteilungen abgeschlossen. Bei den Verletzungen durch Kugelschußapparate konnte gezeigt werden, daß die Zertrümmerung des Knochens und die Zerstörung der Hirnsubstanz ungleich schwerer und ansgedehnter sind als bei den gleichkalibrigen Handfeuerwaffen (z.B. Revolver), was wohl auf die Besonderheiten der Munition und auf die fehlende Achsenstabilität des Geschosses zurückzuführen sein dürfte. Bei den Bolzenschußverletzungen wurden die ungewöhnliche Verletzungsform (Ausstanzung einer runden Haut-Knochenscheibe und deren Verlagerung in das Schädelinnere), die traumatischen Hirnschäden entsprechend der verschiedenen Einschußstellen, die Klinik dieser offenen Hirnverletzungen und ihre Prognose besprochen. Le présent travail, destiné à être un complément du chapitre des traumatismes craniocérébraux ouverts, en décrit une forme typique, relativement rare et liée à une activité artisanale particulière. Alors que la pathologie très fournie des deux dernières guerres et des accidents avait fait particulièrement attirer l'attention sur les blessures crâniennes par projectiles ou par traumatismes mousses, celles liées à une certaine activité artisanale ont été négligées: A savoir les blessures cérébrales déterminées par un appareillage spécial, utilisé par les bouchers et les paysans qui tuent chez eux pour l'étourdissement du bétail avant son abattage. L'étourdissement des bestiaux avant l'exécution et la saignée est reglé depuis longtemps par la loi. L'usage de la massue est défendue en Allemagne depuis plusieurs décades, car il supposait une habileté particulière et se trouvait être souvent très pénible pour l'animal. Par une réforme de la loi sur l'abattage en date du 21.4.1933 le législateur ordonna que l'étourdissement devait être effectué par un moyen mécanique. Déjà au début de ce siècle on construisit des appareils à assomer le bétail. Les premiers étaient des appareils à balle, construits d'après le principe général des armes à feu (merlin à balles). Ils étaient munis d'un canon court, entouré d'un manchon métallique qui s'élargissait vers son extrémité en forme de trompette pour être appliqué sur le front de l'animal à abattre. L'appareil était muni de balles de revolver du calibre 10,4, 9,6, ou 7,8. La charge explosive, mise à feu par un coup de marteau sur une amorce, envoyait le projectile à l'intérieur du crâne de l'animal. Vu que le projectile inclus était souvent gênant pour le travail de boucherie, on changea assez tôt le principe de ces appareils et on en construisit d'autres munis d'un percuteur qui, remplaçant le projectile, pénétrait à l'intérieur du cerveau puis s'en retirait automatiquement. Ces merlins comportaient un percuteur métallique de 9 cm de long, présentant à son extrémité une concavité ronde à bord tranchant. Ces appareils emportaient une pastille de peau et d'os qui était fichée à l'intérieur de crâne. Ce type de merlin est en Allemagne l'appareil standard. Il est utilisé dans tous les abattoirs, dans les boucheries, et pour l'abattage privé dans les campagnes. L'accident de travail survient ici comme dans tous les cas où on utilise des machines sur le plan artisanal. Autrefois on notait quelques accidents avec les appareils à balles du fait de l'insuffisance de leurs dispositifs de sécurité. De nos jours, avec le merlin à percuteur, le nombre des accidents de travail est minime en regard de la quantité des appareils utilisés. On ne connaît ce genre de traumatisme chez l'homme que par le suicide des bouchers. Quelques cas en sont relevés dans la littérature médico-légale (Schulz 1912, Schönberg 1929, Wallbaum 1931, Niedenthal 1936, Czursiedel 1932, Gerke 1942). Fritz (1942) et Zurn-Ensenbach (1954) ont attiré l'attention sur les particularités de la blessure à l'emporte-pièce. Gerlach (1955) rapporta 4 cas de mort par coup de merlin et insista sur le tableau clinique particulier à ce genre de suicide, connu par ailleurs sur le plan général. Un travail d'ensemble sur les suicides et les décès par appareils d'abattage avec une revue des cas de la littérature a été fait par Simon (1958). Le présent rapport se base sur 35 cas de blessures cranio-cérébrales dont 9 déterminées par merlin à balle et 26 par merlin à percuteur, dont 19 cas personnels. Les merlins à balles ne sont plus fabriqués en Allemagne et leur emploi est déjà prohibé depuis longtemps. Ils sont cependant encore utilisés dans quelques petites boucheries dans des pays de langue allemande. Les blessures qu'ils déterminent se distinguent très nettement de celles produites par des armes à feu de même...

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