Abstract
Cet article, basé sur une recherche analysant des organisations du travail dans des usines techniquement et commercialement similaires en France et en Angleterre, montre comment le syndicalisme anglais, là où il est plus fortement implanté que son homologue français, réussit à protéger les niveaux d'emploi ouvrier en exerçant un contrôle sur trois dimensions de l'organisation du travail : identification des frontières production/ entretien, freinage de la mobilité inter-ateliers, résistance à l'intensification du travail.

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