Sarcasm as Sociation: The Rhetoric of Interaction*
- 1 November 1965
- journal article
- Published by Wiley in Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie
- Vol. 2 (4) , 190-198
- https://doi.org/10.1111/j.1755-618x.1965.tb01337.x
Abstract
S'inspirant de Simmel, l'auteur voit dans le sarcasme l'une des formes de la sociabilité‐un type de processus social‐que I'on peut soumettre à l'analyse sociologique. Sa discussion préliminaire traite de la forme systématique, cette géométrie simmélienne du monde social, de la fonction et des corrélatifs structuraux de l'activité sociale. Le sarcasme se manifeste surtout dans les relations directes; il résulte plutôt de la définition sociale d'une situation que de l'existence d'un type singulier de communication dont il constituerait une qualité inhérente. Du point de vue formel, le sarcasme est pergu comme une relation tripartite comprenant la personne qui l'emploie, l'objet de la raillerie et l'auditoire. Dans la pratique, l'objet du sarcasme est souvent l'auditoire et moins souvent l'initiateur lui‐même, ce qui reduit à deux les parties. Le sarcasme a la fonction d'un mécanisme de contrôle, d'un échange qui maintient les distances et sauvegarde les llgnes de démarcation, d'un emploi stratégique de la communication et d'une facon de maitriser et de réduire les tensions. Le statut des participants et 1'intimité du groupe sont les corrélatifs structuraux de l'usage du sarcasme. L'auteur suggere de plus qu'une théorie du sarcasme s'allie intimement au schéme conceptuel de Scheler sur le sentiment.Keywords
This publication has 0 references indexed in Scilit: