Le rire d'Hadès
- 1 January 1995
- journal article
- research article
- Published by PERSEE Program in Dialogues d'Histoire Ancienne
- Vol. 21 (2) , 231-245
- https://doi.org/10.3406/dha.1995.2656
Abstract
In der Welt der Toten, wo Hades und Thanatos herrschen, und den Menschen gefangen halten, gibt es für das Lachen keinen Platz. Trotzdem kann man einige Manner in dieser Welt lachen sehen zum Beispiel Diogenes oder Demokrit und einige andere, wie bei Lucianus von Samosata es zeigt, und nicht bei Julianus von Ägypten. Ähnlich gilt es fur der Gott des Todes, der nur einmal, im "Demeterhymnus", lächeind dargestellt ist. Was ist der Sinn dieses Làcheins ? Im Mythus íst Hades nicht schrecklich, sondern lächerlich, zum Beispiel wenn ein Mann ihn verwundet oder bindet und uber seinen vorübergehenden Sieg lacht. Aber vor Luaanus von Samosata gibt es nicht das Lachen in der Welt der Toten. Diogenes und Demokrit lachen bei Hades wie im Leben, und nicht weil sie Lust haben mit den Toten zu lachen. Das einzige Lächeln des Königs Hades ("meidao") - als er Persephone den Kern des Granatapfels gibt - ist still, sowie die Welt der Toten, die ohne Licht ist, und wie der Kónig der Toten, der Persephone mit dem Kern gefangen nimmt, im Gegensatz zu dem im Licht der Welt der Lebenden schallenden Lachen der Erde ("gelao").Dans le monde des morts, où régnent Hadès et Thanatos, et où ils tiennent prisonniers les hommes, il n'y a pas de place pour le rire. Cependant on peut voir quelques êtres humains rire dans ce monde, par exemple Diogène, Démocrite et d'autres, comme cela apparaît chez Lucien de Samosate contrairement à Julien d'Egypte. Il en est de même pour le dieu de la mort qui n'est présenté qu'une seule fois souriant,dans l'"Hymne homérique" à Déméter. Quel est le sens de ce sourire ? Dans le mythe, Hadès n'est pas effrayant mais plutôt ridicule, par exemple lorsqu'un héros le vainc ou l'attache et rit de sa victoire passagère. Mais avant Lucien de Samosate il n'y a pas de place pour le rire dans le monde des morts. Diogène et Démocrite rient chez Hadès comme dans la vie et non parce qu'ils ont envie de rire avec les morts. L'unique sourire du souverain Hadès ("meidao") - lorsqu'il donne à Persephone le pépin de grenade - est muet comme le monde des morts qui est sans lumière et comme le roi des morts, qui tient prisonnière Persephone avec le pépin, à l'inverse du rire sonore ("gela") de la terre dans la lumière du monde des vivants.Milanezi Silvia. Le rire d'Hadès. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 21, n°2, 1995. pp. 231-245Keywords
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- Le Thanatos d'Euripide et le Charun étrusqueL'Antiquite Classique, 1932