Abstract
En se limitant au cas du ciel clair, la luminance énergétique de courtes longueurs d'onde en un point du ciel a été paramétrisée empiriquement en fonction de l'angle zénithal du soleil (ou de la masse atmosphérique) et du coefficient de turbidité d'Angström, après normalisation par l'éclairement diffus au sol. Dans la zone circumsolaire située à moins de 3° d'arc du soleil, les mesures expérimentales du Lawrence Berkeley Laboratory ont été utilisées. Il apparaît que la luminance normalisée est fortement fonction de la turbidité dans cette zone. Pour le reste du ciel, une autre paramétrisation a été obtenue à partir de différentes séries de mesures. La radiance normalisée est alors très peu fonction de la turbidité. Une bonne concordance d'ensemble est observée entre le modèle ainsi obtenu et divers résultats théoriques et expérimentaux. Dans le cas d'un angle de diffusion inférieur à 10° environ, le modèle manque encore de précision puisqu'il ne prend pas en considération les propriétés optiques des aérosols, du fait de son souci de simplicité. Cependant, ce modèle permet de représenter l'anisotropie du ciel de façon plus réaliste que les modèles empiriques actuellement en usage. Il semble donc être approprié pour réaliser les intégrations partielles requises par diverses applications pratiques, par exemple en radiométrie et en énergie solaire (rayonnement reçu par les plans inclinés).

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