Abstract
On examine les conséquences de l'interaction atome-métal sur la production des ions secondaires lents des éléments de transition à l'état pur et en solution solide. Les distributions énergétiques sont interprétées au moyen de mécanismes de destruction des états auto-ionisants résultant de la présence d'un trou sur la couche d des atomes expulsés. On montre que l'effet dépend des configurations auto-ionisantes mises en jeu : il est, par exemple, plus important pour le cuivre (configurations auto-ionisantes 3dv-1 nln' l') que pour le nickel (configurations auto-ionisantes 3dv-2 nln' l' n" 1"). Cette analyse permet de préciser l'ensemble des mécanismes d'ionisation