Abstract
Résumé. Le recensement de la population de l'Algérie de 1966 constitue un document essentiel, survenant douze ans après le dernier véritable recensement, tandis que, tant en nombre que par sa composition, la population du pays a été exceptionnellement modifiée. Les résultats bruts paraissent aussi utilisables qu'il était possible, compte tenu des conditions difficiles dans lesquelles l'opération a dû être préparée, malgré l'inégalité des réponses à certaines questions, et des lacunes sur des points intéressants ; mais l'exploitation s'en annonce longue et ardue. Les premières données soulignent l'importance de la tendance au groupement, - qui localement entraîne un début d'abandon des campagnes. La multiplication et le gonflement d'agglomérations relativement grosses pose te problème de la difficile distinction de leur caractère urbain ou rural, dans un pays où la distinction entre villes et campagnes ne peut être établie sur les critères en usage en Europe occidentale.

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