Abstract
The dose required to induce supernumerary molting was used to estimate the sensitivity to a juvenile hormone analogue mixture in five different forms of M. euphorbiae. Apterous forms (sexuparae and oviparae) showed the highest sensitivity with an ED50 of approximately 0.4 μg/mg wet weight. Males were about seven times as tolerant as apterae with an ED50 of 2.38 μg/mg wet weight. Alate female forms (virginoparae and gynoparae) were closer in their response to apterae than to males with an ED50 of approximately 0.6 μg/mg wet weight. These results are discussed with regard to the possible role of juvenile hormone in regulating aphid polymorphism.Résumé: LE POLYMORPHISME CHEZ LES APHIDES: SENSIBILITÉ DIFFÉRENTIELLE A UN ANALOGUE DE L'HORMONE JUVÉNILE CHEZ CINQ FORMES DU PUCERON DE LA POMME DE TERRE, MACROSIPHUM EUPHORBIAE (HOMOPTERA: APHIDIDAE)L'application de doses appropriées d'un mélange d'analogues de l'hormone juvénile au début du stade nymphe III chez cinq formes de M. euphorbiae se traduit par des perturbations de la métamorphose, entre autres la continuation du processus de la mue au‐delà des quatre mues normalement présentes. La relation ‐dosage du produit actif/transformation probit de l'incidence de mue(s) surnuméraire(s)‐ a été établie pour les cinq formes traitées et utilisée afin de comparer leur sensibilité à l'action inhibitrice de la métamorphose du mélange hormonal. Les formes aptères (sexupares et ovipares) se sont montrées les plus sensibles avec une DE50 (Dose Effective médiane) d'environ 0.4 μg/mg de poids frais. Les mâles sont environ sept fois moins sensibles que les aptères avec une DE50 de 2.38 μg/mg de poids frais. Les femelles ailées (virginipares et gynopares) ont une DE50 intermédiaire d'environ 0.6 μg/mg de poids frais. La sensibilité des femelles ailées se rapproche donc beaucoup plus de celle des femelles aptères que de celle des mâles qui se distinguent nettement des formes femelles prises dans leur ensemble. Ces résultats sont en accord avec l'hypothèse selon laquelle la basse du taux d'hormone juvénile accompagnant la métamorphose chez les aphides varie d'une forme à une autre, et peut être nullifiée quant à ses effets par un apport quantitativement équivalent d'un analogue de l'hormone juvénile.