Abstract
Nous avons étendu au pouvoir thermoélectrique le calcul de Mott pour la résistivité due à des impuretés polyvalentes (Zn, Ga, Ge, etc.) en substitution dans des métaux monovalents comme le cuivre. On explique ainsi l'ordre de grandeur et la courbure marquée des variations observées en fonction de la concentration. Pour les alliages à base d'aluminium, on obtient des résultats en meilleur accord avec l'expérience en supposant que deux bandes se chevauchent. Les propriétés électriques dépendent alors surtout du nombre de trous positifs dans la première bande, si ceux-ci sont peu nombreux (alliages à base d'aluminium) ou lents (alliages des métaux de transition : Ni, Pd, Pt, etc.). Développant des, calculs dus à Mott et à Galt, nous montrons que dans ces deux cas la variation du pouvoir thermoélectrique doit être proportionnelle à la différence de valence de l'impureté et de la matrice. Nous déduisons de la valeur expérimentale du coefficient de proportionnalité qu'il y aurait environ o, oi trou positif par atome dans la première bande de l'aluminium pur. Les fortes variations positives du pouvoir thermoélectrique dues à la dissolution de titane ou de zirconium dans l'aluminium s'expliquent peut-être par la formation d'ions de valences négatives, à couronnes d pleines. Les autres éléments de transition donnent, en solution tant dans l'aluminium que dans le cuivre ou l'or, de fortes variations négatives que ces théories ne peuvent expliquer