Abstract
The sharp difference in Canadian party choice between Catholics and Protestants is perplexing as it finds no obvious parallel in policy and it cannot be explained away by reference to other social characteristics, such as class or language. A family socialization explanation for the cleavage which has gained wide currency proves defective on logical grounds. This article argues instead that any voting cleavage, however archaic, must be sustained by active partisan influence whose direction differs between the groups that define the cleavage. Le clivage le plus net entre les électorats des partis politiques canadiens est celui qui oppose les Catholiques et les Protestants. Cette différence ne disparaît pas en présence d'autres variables telles que la langue ou la classe sociale. Or, aucune différence dans la politique religieuse des différents partis ne saurait expliquer ce phénomène. On a cherché l'explication dans la socialisation familiale. Cette communication démontre qu'une telle hypothèse manque de logique. Un clivage social, même primordial, doit être relayé et soutenu par une préférence partitaire active dont l'effet divergera selon les groupes.

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