Rückblick auf zwei Mumpsausbrüche

Abstract
Zwei Studien werden präsentiert. Die erste betrifft einen Mumpsausbruch in einem Kindergarten in Genf im Juni 1991. Von 26 Kindern erkrankten neun (34,6%) an Mumps. Von neun mit dem Impfstamm Rubini geimpften Kindern erkrankten sieben, von 14 mit dem Stamm Urabe geimpften Kindern nur eines. Die berechnete Wirksamkeit des impfstammes Rubini betrug 22% mit einem 95%-Vertrauensintervall von −10% bis 45%. Die zweite Studie betrifft eine Häufung von Mumpsfällen in der Praxis eines Kinderarztes im Berner Jura zwischen September 1992 und Mai 1993. Dabei wurden 112 Mumpserkrankungen registriert. Es wurde eine Fall-Kontroll-Studie durchgeführt und eine impfwirksamkeit von 50% (95%-Vertrauensintervall −19% bis 81%) berechnet. Von den Erkrankten waren 51 (45,5%) gegen Mumps geimpft, wobei in 50 Fällen (98%) der impfstamm Rubini verwendet worden war. Bei den Kontrollen waren 30 (61,2%) geimpft, davon 86,7% mit Rubini. Methodische Probleme bei der Fallselektion und deren mögliche Auswirkungen auf die errechnete impfwirksamkeit werden diskutiert. Die Ergebnisse der beiden Studien wurden in der Folge durch andere Untersuchungen bestätigt. Retrospektiv zeigt sich also, dass auch kleine Studien frühe Hinweise auf epidemiologische Zusammenhänge geben können und sich letztlich in ein Gesamtbild einfügen. Two studies are presented. The first one concerns a mumps outbreak in a kindergarten in Geneva in June 1991. Of 26 children, nine (34.6%) got mumps. Of nine children vaccinated with the Rubini vaccine strain, seven had the disease as opposed to only one of 14 children vaccinated with the Urabe strain. The vaccine efficacy of the Rubini strain was estimated at 22% with a 95% confidence interval of −10% to 45% The second study concerns a cluster of 112 mumps patients seen by a pediatrician in the Bernese Jura region between September 1992 and May 1993. A case-control study was carried out resulting in a vaccine efficacy estimate of 50% with a 95% confidence interval of −19% to 81%. Of the cases, 51 (45.5%) had been vaccinated against mumps, 50 of them (98%) with the Rubini vaccine strain. Of the controls, 30 (61.2%) had been vaccinated, 86.7% of them with Rubini. Methodological problems of case selection and their possible effects on the estimated vaccine efficacy are discussed. The results of these two sudies have been confirmed by more recent investigations. In retrospect, we therefore conclude that small studies can serve as early indicators for epidemiological evidence and that they can be finally integrated into a more complete picture. Deux études sont présentées. La première concerne une épidémie d'oreillons dans un jardin d'enfants à Genève, en juin 1991. Sur 26 enfants, neuf (34,6%) furent atteints des oreillons. Sur les neuf enfants qui avaient été vaccinés par la souche Rubini, sept tombèrent malades et un seul sur les 14 qui avaient été vaccinés par la souche Urabe. L'efficacité calculée de la souche Rubini est de 22% avec un intervalle de confiance de 95%–10% à 45%. La seconde étude porte sur une accumulation de cas d'oreillons chez les patients d'un pédiatre dans le Jura bernois entre septembre 1992 et mai 1993. 112 cas d'oreillons ont été recensés. Une étude cas-contrôle a été effectuée et l'efficacité du vaccin calculée à 50% (intervalle de confiance 95% de −19% à 81%). Sur les enfants tombés malades, 51 (45.5%) avaient été vaccinés contre les oreillons, dont 50 (98%) par la souche Rubini. Chez les contrôles 30 (61.2%) étaient vaccinés, dont 86,7% avec Rubini. Les problèmes méthodologiques de sélection des cas et de leurs répercussions possibles sur le calcul de l'efficacité du vaccin sont examinés. Les résultats des deux études ont été confirmés par d'autres enquêtes ultérieures. II apparaît donc rétrospectivement que des études de moindre envergure peuvent aussi fournir des indications précoces sur des évidences épidémiologiques et qu'elles s'inserent finalement dans un ensemble.