Abstract
Seule une formule à bases théoriques permet d'extrapoler la relation parcours-énergie au delà du domaine des déterminations expérimentales ; des calculs antérieurs de l'auteur [3], [4], [6] sont ici repris et améliorés. Pour E < I MeV, les mesures empiriques de Warshaw permettent d'obtenir la perte d'énergie. Pour des énergies supérieures, il est démontré qu'elle s'exprime théoriquement en fonction de deux paramètres a et ab, constants pour E > I3 MeV et dont la variation est calculable pour I3 MeV > E>I MeV. Des tables de fonctions auxiliaires sont calculées. R = f( E), pour un milieu ralentisseur quelconque s'obtient alors par intégration; trois points expérimentaux R - E suffisent pour fournir les constantes nécessaires au calcul. Une table R = f(E) est calculée depuis E = 0,I MeV jusque E = 220 MeV, dans le cas : émulsion Ilford C2, protons. Des formules de transformation simples permettent de passer au cas des autres particules. L'accord avec l'expérience est parfait