Interpersonal Attitudes Among American, Indian and Japanese Students

Abstract
Attitudes interpersonnelles parmi les étudiants américains, indiens et japonais. — Le différentiateur sémantique et le différenciateur de comportement ont été administrés à des étudiants, 98 américains (Illinois), 112 japonais (Tokyo) et 99 indiens (Mysore). Les concepts‐stimuli étaient composites : il s'agissait d'individus diversifiés selon toutes les combinaisons possibles de profession (médecin ou menuisier), de religion (identique ou différente de celle du sujet), de sexe (homme ou femme), et d'âge (jeune, d'âge mûr, vieux). Les éhelles du différentiateur sémantique ont été empruntées à une étude d'Osgood et al. Les échelles du différentiateur de comportement ont été traduites à partir des échelles de comportement qui avaient les saturations les plus élevées dans l'analyse factorielle des composantes comportementales des attitudes, faites par Triandis (1964 b). Indépendamment des jugements formulés sur les stimuli composites, les sujets devaient juger les éléments constituants des stimuli composites. Le principe de congruité d'Osgood et la théorie de la sommation de Fishbein ainsi qu'un certain nombre d'autres principes, ont été utilisés pour découvrir si l'on peut prédire les jugements d'un sujet à l'égard des stimuli composites à partir de ses jugements à l'égard des stimuli simples. Le but de cette étude était d'établir la généralité des résultats américains concernant certains aspects de la perception interpersonnelle. Les résultats montrent que les résultats antérieurs peuvent être grossièrement généralisés, bien que, dans le détail, les résultats ne se recoupent pas d'une culture à l'autre. Ainsi par exemple, bien que les mêmes structures factorielles se retrouvent dans tous les échantillons qu'il s'agisse du différentiateur sémantique ou du différentiateur de comportement, l'analyse détaillée des échelles qui ont des saturations élevées dans les différents facteurs suggére l'existence d'une spécificité culturelle. La théorie de la sommation s'avère supérieure à la théorie de la congruité, pour prédire les jugements des sujets relativement aux stimuli composites à partir des jugements sur les stimuli simples.