Abstract
Several strains of Nannizzia incurvata, N. cajetani, N. gypsea and N. grubyia were used to investigate the possible mechanisms for the occurrence of fertile strains of heterothallic dermatophytes. It was found that fertile isolates of Nannizzia species can arise not only as an impure form in which + and − strains are accidentally mixed but also through heterokaryotic spores. The means by which the heterokaryons can arise are summarized as follows: (1) formation of heterokaryotic, binucleate ascospores during sexual reproduction; (2) formation of heterokaryotic macroconidia after the fusion of + and − thalli; (3) formation of heterokaryotic macroconidia in a single heterokaryotic ascospore isolate. Results of experimental infections in guinea pig suggested that there is no marked difference in virulence between strains of +, − and fertile (±) types. On a utilisé plusieurs espèces de Nannizzia incurvata, Nannizzia cajetani, N. gypsea et N. grubyia pour étudier les mécanismes possibles expliquant l'apparition d'espèces fertiles chez les dermatophytes hétérothalliques. On a montré que des souches fertiles des espèces du genre Nannizzia peuvent provenir non seulement d'une forme impure, dans laquelle les espèces (+) et (−) sont mêlées accidentellement, mais aussi de spores hétérocaryotiques. Les hétérocaryons peuvent se produire suivant les modes résumés ci-après: (1) formation d'ascospores hétérocaryotiques binucléées lors de la reproduction sexuelle; (2) formation de macroconidies hétérocaryotiques après la fusion des thalles positifs et négatifs; (3) formation de macroconidies hétérocaryotiques dans une souche hétérocaryotique provenant d'une seule ascospore. Les résultats des infections expérimentales pratiquées sur des cobayes indiquent qu'aucune différence notable de virulence n'existe entre les espèces (+), (−) et les types fertiles (±).