Abstract
Les psychiatres doivent réfléchir attentivement à l'aspect sémantique de l'expression “traitement sans consentement” et aider à faire comprendre au public la différence entre l'hospitalisation sans consentement ou forcée (“internement”) et le traitement sans consentement. Ils doivent évaluer soigneusement les équations contenues dans “le traitement le moins intrusif par opposition au plus efficace” et “un traitement efficace en échange de la perte de la liberté”.Le psychiatre traitant doit s'efforcer d'entretenir le dialogue avec le malade opposant pour le persuader d'accepter volontairement le traitement. En cas d'urgence, le psychiatre traitant doit administrer promptement tous les traitements nécessaires, mais une fois l'urgence passée, il devrait examiner attentivement avec le malade ce qui a été fait et ce qu'il reste à faire.Il est donc recommandé:1. De respecter l'opposition d'un malade au traitement lorsque ce malade est en mesure de donner ou de refuser son consentement.2. De continuer de permett...

This publication has 5 references indexed in Scilit: