Spontaneous Sleep Abnormalities in a Case of Dyssynergia Cerebellaris Myoclonica

Publisher Website
Google Scholar
Abstract
SUMMARY: A polygraphic study has been performed during the night‐and‐day spontaneous sleep in one case of dyssynergia cerebellaris myoclonica. The various nyctemeral cycles proved to be greatly disorganized with a complete lack of the paradoxical sleep phase. During the night recordings two types of seizures have been recorded: (1) myoclonic generalized seizures with EEG multiple spike‐and‐waves, generally appearing at the end of each nyctemeral cycle; and (2) tonic seizures with a desynchronized EEG, appearing only in the first stages of sleep.On the basis of physio‐pathological considerations one may suppose that the lack of paradoxical sleep and the appearance of myoclonic generalized seizures are phenomena connected with one another and particularly that the seizures represent the equivalent of the paradoxical sleep. The existence of tonic seizures with a desynchronized EEG and the results of Amytal injection into the vertebral artery let one think that the epileptogenic focus is localized in the lower brain stem, likewise in the structures, still unknown in man, interested in the genesis of the paradoxical sleep.RÉSUMÉ: Une étude polygraphique du sommeil spontané de jour et de nuit a été faite dans un cas de dyssynergie cérébelleuse myoclonique. Les différents cycles nycthémériques se sont montrés grandement désorganisés avec une absence complète de phase paradoxale du sommeil. Pendant les enregistrements nocturnes deux types de crises ont été enregistrés: crises myocloniques généralisées avec décharges de poly‐pointes‐ondes sur l'E.E.G., survenant généralement à la fin de chaque cycle nycthémérique, et crises toniques avec désynchronisation de l'E.E.G., survenant seulement dans les premieres phases du sommeil.Sur la base de considérations physio‐pathologiques on peut supposer que le manque de sommeil paradoxal et la survenue de crises myocloniques généralisées sont des phénomènes liés entre eux et, plus particulièrement, que les crises représentent l'équivalent du sommeil paradoxal. L'existence de crises toniques avec désynchronisation à l'E.E.G. et les effets de l'injection d'Amytal dans l'artère vertébrate font au surplus supposer que le foyer épileptogene est situé dans le tronc cérébral inférieur, c.‐à‐d. probablement dans des structures, encore inconnues chez l'homme, qui sont intéressées dans la genèse du sommeil paradoxal.

This publication has 10 references indexed in Scilit: