Abstract
Studies by others have shown that the growth-inhibiting properties of amphotericin B for susceptible fungi and yeasts are associated with the antibiotic's capacity to injure the organism's membrane. There is a resultant loss of stored metabolites from the cell. We have observed partial lysis of Coccidioides immitis endospores exposed for 24 hr. to 2·0 μg./ml. amphotericin B, which is consistent with findings on alteration of the membrane. Endospores so-treated do not grow. However, even after treatment with 4.0 μg./ml. of the antibiotic for 5 days, the capacity to grow is restored to the cells by furnishing them with approximately 0·6 mg./ml. cysteine or glutathione. These nutrients apparently do not react with the antibiotic per se but appear to nullify its effect by lowering the oxidation-reduction potential of the growth medium. In this regard amphotericin inhibition may also be overcome by evacuating air from flasks with antibiotic-containing medium. Relatedly, amphotericin-treated endospores do not show endogenous respiration but this function too is restored by the addition of cysteine. However, endospores treated with amphotericin and cysteine do not spherulate, but produce the mycelial growth form. This conversion may be associated in part with altered glucose metabolism or a reduced Eh environment established by cysteine or hypobaric conditions. Divers auteurs ont montré que les propriétés de l'amphotéricine B d'inhiber la croissance de moisissures et de levures sensibles, sont associées à la propriété de l'antibiotique d'altérer la membrane de l'organisme. Il en résulte pour celle-ci une perte de métabolites fournis par la cellule. Nous avons observé une lyse partielle des endospores de Coccidioides immitis soumises pendant 24 heures à l'action de 2,0 μg./ml. d'amphotéricine B, dose provoquant d'après les recherches antérieures, une altération de la membrane. Les endospores ainsi traitées ne germent pas. Cependant, même après traitement avec une dose d'antibiotique de 4 μg./ml. pendant 5 jours, la capacité de germination est rendue aux cellules par fourniture d'environ 6 mg./ml. de cystéine ou de glutathion. Apparemment, ces métabolites ne réagissent pas par euxmêmes avec l'antibiotique, mais paraissent annuler l'effet de celui-ci en abaissant le potentiel d'oxydoréduction du milieu de croissance. A cet égard, cette inhibition peut également être vaincue par l'évacuation de l'air des flacons de milieu contenant l'antibiotique. Les endospores traitées par l'amphotéricine ne présentent plus, en outre, de respiration endogène mais cette fonction est également restaurée par addition de cystéine. Cependant les endospores traitées par l'amphotéricine et la cystéine produisent une forme de croissance mycélienne et pas de sphérules. Cette transformation pourrait être en partie associée à un métabolisme altéré du glucose ou à un milieu reducteur établi par la cystéine ou par un abaissement de pression.