Spherule coccidioidin in delayed dermal sensitivity reactions of experimental animals

Abstract
A new coccidioidin, derived from the spherule phase of Coccidioides immitis cultured in vitro, was examined for its capacity to elicit delayed dermal hypersensitivity reactions in mice and guinea pigs. Mycelial coccidioidin, widely used in diagnostic procedures, was studied in parallel. The animals were sensitized either by infection with arthrospores or by vaccination with formalin-killed spherules or mycelium; sensitivity reactions were determined 3–5 weeks later or, in 1 experiment, afte 18 months. The capacities of the preparations to detect reactions augmented anamnestically by a booster dose of vaccine given 18 months after original sensitization were compared, as well as reactions induced with a strain of C. immitis not used in the preparation of either reagent. In each comparison above, the spherule coccidioidin was judged to be more sensitive than the mycelial in that a lower dose (1) elicited stronger reactions, (2) showed higher ratios of sensitized animals to be reactive, and (3) induced reactions of longer duration. Additionally, the spherule-derived reagent (4) detected reactivity for a longer time period after sensitization than did the mycelial and (5) produced a stronger reaction and showed a higher ratio of animals to be reactive after booster treatment. Preliminary studies suggest that the activity of the spherule coccidioidin is referable in part to heat labile antigens either not present, or not present to the same extent, in the mycelial preparation. Les auteurs recherchent la capacité d'une nouvelle coccidioïdine de provoquer des réactions d'hypersensibilité dermique retardées chez la souris et le cobaye; cette coccidioïdine dérive de la phase sphérule de Coccidioides immitis cultivé in vitro. Ils étudient parallèlement la coccidioïdine mycélienne très utilisée pour le diagnostic. Les animaux sont sensibilisés soit en les infectant avec des arthrospores, soit en les vaccinant avec des sphérules ou du mycélium tués au formol; les réactions de sensibilité sont effectuées 3 à 5 semaines plus tard, et dans une expérience après 18 mois. Ces préparations sont utilisées pour provoquer des réactions après inoculation d'une dose de rappel de vaccine donnée 18 mois aprèsla première sensibilisation, mais aussi pour découvrir des réactions induites par une souche de C. immitis qui n'a pas servi à la préparation de l'un ou l'autre produit. En comparant les résultats obtenus, la coccidioïdine des sphérules s'est montrée plus active que celle du mycélium en ce sens qu'une dose plus faible de la première (1) provoque des réactions plus fortes, (2) rend réactif un nombre plus grand d'animaux sensibilisés, (3) et fait apparaïtre des réactions de plus longue durée. En outre, le produit qui vient des sphérules (4) provoque, après sensibilisation, une réactivité pendant une période de temps plus longue que ne le fait le produit venant du mycélium; (5) il saccompagne d'une réaction plus forte et, après traitement de rappel, le nombre des animauxqui réagissent est plus élevé. Des études préliminaires suggèrent que l'activité de la coccidioïdine des sphérules est due en partie aux antigènes thermolabiles qui sont absents ou présents, mais en quantités plus faibles, dans la préparation venant du mycélium.