Postdural puncture headache after spinal anaesthesia in young orthopaedic outpatients using 27-g needles

Abstract
Two large studies reported a very low rate (0.5–1.8%) of postdural puncture headache (PDPH) with the use of 27-G spinal needles. We suspected that it might be higher in young ambulatory patients. The purpose of this study was to establish the rate prospectively in such a patient population using two types of needles. Two hundred male and female, outpatients, 18–45 yr, undergoing knee arthroscopy under spinal anaesthesia were randomly assigned to receive spinal anaesthesia with hyperbaric lidocaine 5% using either a Quincke or a Whitacre 27-G needle. Twenty patients choosing general anaesthesia formed a comparative group. Using a previously validated questionnaire, the incidence and nature of PDPH were evaluated by telephone three to five days after surgery by an anaesthetist unaware of the anaesthetic technique used. Once all data were collected, an anaesthetist not involved in the study determined in a blinded fashion which headaches were likely to be PDPH. Grading and classification of headaches were based on several criteria: postural nature, duration, intensity and confinement to bed. The overall incidence of PDPH in both spinal groups was 9.3%. The incidence in women, 20.4%, was higherthan in men, 5.5%, (P < 0.05). Only one patient required a blood patch. Both types of needle were comparable with respect to the incidence, severity and duration of PDPH, number of dural punctures and failed spinal blocks. The rate of PDPH was higher than in large published studies with 27-G Quincke and Whitacre needles and greater in women than in men. Deux grandes séries ont montré un taux très bas (0,5 –1,8 %) de céphalée post ponction durale (CPPD) avec l’emploi d’aiguilles de calibre 27. Nous avons émis l’hypothèse qu’il pourrait être plus élevé chez de jeunes patients ambulatoires. L’objectif de notre étude était donc d’établir de façon prospective le taux de CPPD chez une telle population de patients en utilisant deux types d’aiguilles. Deux cents hommes et femmes, patients ambulatoires de 18 à 45 ans, devant subir une arthroscopie du genou sous rachianesthésie, ont été répartis au hasard pour recevoir une rachianesthésie avec de la lidocaïne hyperbare 5 % à l’aide d’une aiguille 27 Quincke ou Whitcare. Vingt patients, ayant choisi une anesthésie générale, ont formé un groupe témoin. Utilisant un questionnaire validé dans le passé, l’incidence et la nature des CPPD ont été évaluées par téléphone trois à cinq jours après la chirurgie par un anesthésiste qui ne connaissait pas la technique anesthésique employée. Une fois que toutes les données ont été recueillies, un anesthésiste non impliqué dans l’étude a déterminé d’une manière impartiale quelles étaient les céphalées qu’on pouvait étiqueter comme des CPPD. La cotation et la classification des céphalées ont été basées sur quelques critères : la nature posturale, la durée, l’intensité et le confinement au lit. L’incidence globale de CPPD des deux groupes sous rachianesthésie a été de 9,3 %. L’incidence chez les femmes, 20,4 %, a été plus élevée que chez les hommes, 5,5 %. (P < 0,05). Un seul patient a requis un hémopatch. Les deux types d’aiguilles ont été jugés semblables en ce qui a trait à l’incidence, la sévérité et la durée des CPPD, au nombre de ponctions durales et de blocages rachidiens non réussis. Le taux de CPPD a été plus élevé que lors d’une grande série publiée déjà où l’expérience avait été faite avec des aiguilles 27 Quincke et Whitacre, et plus élevé chez les femmes que chez les hommes.