OVIPOSITION BEHAVIOR OF LABORATORY‐REARED AND WILD CARIBBEAN FRUIT FLIES (ANASTREPHA SUSPENSA; DIPTERA: TEPHRITIDAE): I. SELECTED CHEMICAL INFLUENCES

Abstract
The ovipositional responses of laboratory‐reared (LR) and wild Anastrepha suspensa (Loew) females were evaluated upon presentation of selected chemical stimuli. Among these, sucrose and several inorganic salts did not appear to influence strongly oviposition site acceptance by either LR or wild flies. Alkaline media were rejected and acidic media were preferred for oviposition by both LR and especially wild flies. A diethyl ether surface rinse of guava fruits (Psidium guajava L.), a normal host plant, applied to black paraffin domes failed to promote oviposition by either LR or wild A. suspensa females due to the overriding effect of the strong physical stimuli (shape and color) provided by black domes. The ether rinse did promote oviposition by LR flies when applied to flat black plates, but the wild flies did not respond to the plates irrespective of chemical treatment, apparently because the plates were not recognized as potential oviposition sites by the wild flies.We concluded that primary plant constituents may be of little importance in oviposition site (fruit) recognition and acceptance by this highly polyphagous species. However, secondary plant compounds such as naringin and quinine were found to be capable of inhibiting oviposition, and deterrents such as these might serve to limit the host range of this species. There was little difference observed in the responses of LR and wild flies to oviposition‐deterring agents.RÉSUMÉ: COMPORTEMENT DE PONTE DES FEMELLES d'ANASTREPHA SUSPENSA (DIPTERA. TEPHRITIDAE) SAUVAGES OU PROVENANT DU LABORATOIRE: I: INFLUENCES CHIMIQUES PARTICULIÈRESLe comportement de ponte en présence de stimulus chimiques des femelles d'Anastrepha suspensa sauvages et provenant du laboratoire (LR), a été examiné. Les expériences ont porté sur l'influence du pH, du sucrose et de quelques sels inorganiques. Aucun de ces éléments ne semble jouer un rôle important dans la sélection du lieu de ponte chez les femelles LR et sauvages. Une application de l'éther diéthylique, ayant servi à rincer la surface de goyaves (Psidium guajava), sur des dômes de paraffine noire, n'augmente pas la ponte chez les mouches des deux origines: l'effet des stimulus physiques (forme et couleur) de ces dômes étant déterminante. Les mouches LR pondent sur une plaque noire traitée avec cet éther diéthylique de rinçage. Par contre, les mouches sauvages ne pondent jamais sur des plaques planes quel que soit leur traitement chimique; elles ne les considèrent pas comme un lieu de ponte possible.Par conséquent, on peut considérer que les substances primaires des plantes n'ont guère d'importance pour le choix et l'acceptation du lieu de ponte de cette espèce très polyphage. Par contre, des substances secondaires, comme la naringine et la quinine, peuvent empêcher la ponte. Ainsi, des composés répulsifs de ce type pourraient limiter la gamme d'hôtes de cette espèce. Les mouches LR et sauvages n'ont pas de réponses différentes aux agents répulsifs pour la ponte.